Dans un communiqué de presse, le Groupement national des transports combinés (GNTC) s’inquiète des répercussions de la grève illimitée prévue à partir du 5 décembre contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. "Après la grève perlée de 3 mois en 2018 à la SNCF et la fermeture très récente de plusieurs voies ferroviaires stratégiques sur l’axe méditerranéen pour plusieurs semaines qui ont largement impacté les professionnels du combiné, c’est maintenant une mobilisation sociale de grande ampleur qui se profile à l’horizon", craint le GNTC.
Un souvenir amer
Très inquiet lors du précédent opus, le groupement constate que le secteur est quand même parvenu à se raccrocher aux branches. "Pour rappel, en 2018, malgré un mouvement social extrêmement pénalisant, on a relevé un nombre d’Unité de Transport Intermodal (UTI) transportées de 908 000, soit - 2,5 % par rapport à 2017 mais + 4 % par rapport à 2016. Le nombre de trains de combiné (pour les liaisons nationales et hors autoroute ferroviaire) continue lui de progresser avec 16 045 trains en 2018 contre 15 137 en 2017. Pour l’année 2019 en cours, nous sommes à fin août à 11 592 trains, soit une progression de 6,6 % sur la même période par rapport à 2018", détaille le GNTC. Pour ne pas casser cette dynamique, le groupement demande "à SNCF Réseau et à l’État de mettre tout en œuvre pour garantir un service minimum de circulation des trains de transport combiné".