En croissance continue depuis sa création en 2001, Vente Privée a quadruplé son chiffre d'affaires en 8 ans pour atteindre 2 milliards d’euros l’an dernier, le tout sur fond d’internationalisation de ses flux. Avec aujourd’hui un tiers de colis (30 millions par an) livrés hors France contre 20 % voici encore trois ans, l'entreprise vise, à terme, une simplification drastique de sa politique transport.
De fait, Vente Privée, qui travaille avec près de 4 000 marques internationales dans tous les domaines (textile, vins, meubles, etc.), supporte actuellement une organisation complexe pour la desserte de ses clients internautes dans chacun des marchés européens qu’il couvre.
Traduite en problématique de transport, cette complexité mobilise force ressources en personnel et en informatique au sein de l’entreprise.
Allocation dynamique du transporteur en fonction du produit
Pour alléger cette charge, la firme s’est en fait adjoint depuis quelques années les services d’une solution informatique développée par MetaPack. Le système automatise l’allocation dynamique des transporteurs en fonction du produit, de sa destination et du mode de livraison choisi par l’acheteur internaute, ainsi que la gestion et la maintenance des flux de livraison.
"Le fait que le dispositif que nous exploitons s’appuie sur un catalogue de 400 transporteurs à l’échelle internationale est intéressant pour nous. Lorsque nous souhaitons référencer un nouveau transporteur, il y a ainsi toute chance pour qu’il se trouve dans cette base. Et c’est un vrai plus pour accélérer l’intégration dudit transporteur dans notre réseau informatique. Le délai peut ainsi descendre de 6 mois à 2 mois. De même, MetaPack met à jour pour nous les nouveaux formats d’étiquette que les transporteurs ont la fâcheuse habitude de modifier très régulièrement. C’est aussi un gain de temps pour nous", explique Sébastien Bellone, directeur transport et prestations logistiques de Vente Privée.
Garder les transporteurs à savoir-faire spécifique
Aussi Vente Privée compte s’appuyer sur ce partenaire pour, à terme, chercher à diminuer d’environ 50 à 20 le nombre de transporteurs auxquels le webmarchand a recours pour couvrir ses différents marchés en Europe.
"Nous allons privilégier de plus en plus d'acteurs paneuropéens, type Mondial Relais, Geopost ou l’Allemand Hermes. À côté de ces gros prestataires, nous ne garderons que les transporteurs à savoir-faire spécifique pour acheminer des produits frais, de l’ameublement ou des articles de joaillerie", poursuit le responsable.
Au global, en négociant des volumétries de transport plus élevées, Vente Privée compte réduire le coût de ce poste, sachant que son budget logistique, distribution comprise, représente quelque 9 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Vente Privée compte par ailleurs basculer l’exploitation de la solution MetaPack, jusque-là hébergée en interne pour ce qui est de la France, en mode saas : "Cela est déjà le cas dans certaines de nos filiales. Nous pourrons ainsi, dans un contexte de croissance d’activité, mieux maîtriser les ressources actuellement dédiées à la maintenance et la gestion du système", conclut Sébastien Bellone.