Tandis que la filiale européenne de l’américain Uber Freight a été reprise par l’allemand Sennder, Amazon, autre américain, consolide ses positions vis-à-vis des transporteurs européens et évite les affrètements en cascade. Son arme ? Une "plateforme" hors du commun. Alors que les autres brassent un grand nombre de chargeurs et de transporteurs, Amazon Relay ne propose aux transporteurs que du fret correspondant aux flux d’Amazon.
En raison de ses volumes et de l’envergure de son implantation, Amazon a dépassé le seuil critique à partir duquel il devient intéressant de développer son propre outil afin de proposer des lots aux transporteurs.
L’illusion d’une gratuité du transport
L’exigence en matière de qualité de service est élevée bien que la mission de transport soit exécutée dans un contexte où le consommateur final a l’illusion d’une gratuité du transport. Amazon met à la disposition des exploitants un tableau qui résume les lots disponibles ainsi que des outils d’aide à l’exécution et à l’analyse de performances.
Côté paiements, Amazon semble s’aligner sur les délais légaux et n’est donc pas le plus rapide sur ce point. Quant aux chauffeurs, ils disposent de l’appli Relay for Drive qui doit faciliter les opérations sur les sites Amazon et participer tant à la planification qu’au suivi. L’appli comprend une assistance en 17 langues.
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