Dans le cadre du Green Deal, les législateurs européens sont sur le point de débattre de l’augmentation de l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % à 50/55 %, voire 65 % jusqu’en 2030. Les fédérations de transport routier de marchandises nordiques (NLA), allemande (BGL) et française (FNTR) souhaitent désormais une feuille de route stratégique dotée d’un cadre contraignant pour introduire les technologies vertes pour tous les secteurs liés aux transports, y compris le secteur de l’approvisionnement énergétique, les stations-service et les fournisseurs de services. Ces précisions permettraient ainsi aux entreprises de faire les bons investissements.
Des incitations économiques
"La politique européenne doit établir des règles générales en définissant les sources d’énergie de l’avenir, en donnant aux fabricants un signal fiable pour les investissements futurs et en faisant en sorte que la technologie appropriée soit utilisée par l’industrie tandis que les États membres mettront en œuvre la feuille de route de manière harmonisée", soulignent les fédérations, qui rappellent qu’elles sont prêtes "à faire [leur] part, de même que les autres modes devront le faire également".
Assurant que les entreprises du secteur sont engagées à réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique, elles demandent ainsi aux législateurs d’adopter une "approche pragmatique", avec des incitations économiques qui doivent être introduites, tout en assurant une concurrence loyale au-delà des frontières. Elles soutiennent en outre que l’ensemble du secteur du transport, principalement composé de PME, a déjà beaucoup travaillé, depuis plus de 20 ans, sur la transition écologique, "en réduisant les émissions de polluants atmosphériques ainsi que la consommation de carburant".