Avec un effectif de 180 personnes, Sotradel, basé à Saint-Euphémie, dans l’Ain, n’a rien d’un grand groupe. Cette PME de transport et logistique vient pourtant de se doter d’un centre de formation interne baptisé 1Form’s. Une salle lui a été consacrée dans les bâtiments regroupant les fonctions support, pour les parties théoriques des formations, et chaque site peut accueillir les parties pratiques. De premières sessions ont été organisées avant l’été et d’autres sont d’ores et déjà programmées pour septembre. Au programme, trois thèmes : "préserver son capital santé" (gestes et postures, addictions, hygiène de vie), sauveteur-secouriste du travail (SST) en formation initiale ou renouvellement, et protection incendie. "Nous avons choisi ces sujets pour plusieurs raisons, explique David Billandon, responsable qualité, santé, sûreté, sécurité, environnement (QSSSE), copilote du projet avec Claire Seigner. La première est une démarche citoyenne : il s’agit de diffuser plus facilement de bonnes pratiques utiles dans la vie professionnelle mais aussi personnelle." Une démarche qui a aussi une visée RH : "En accompagnant nos collaborateurs à être acteurs de leur bien-être, nous voulons aussi les fidéliser".
Une organisation plus souple
Un autre objectif de cette internalisation de formations auparavant confiées à des organismes extérieurs est d’avoir plus de souplesse dans l’organisation des sessions. "Sotradel étant structuré en fédération de sociétés, celles-ci peuvent bénéficier des aides financières de leur Opco pour les formations d’1Form’s, ce qui n’aurait pas été le cas si nous étions un groupe", explique Claire Seigner, DRH. Ces sociétés sont Sotradel Transport, Logistique, Logistis et Fret, tandis que le centre de formation est porté par Sotradel Développement, la société regroupant les fonctions support.
Adapter aux besoins propres à l’entreprise :
Internaliser ces formations permet aussi de les adapter aux besoins propres à l’entreprise : "Alors que les formations gestes et postures sont souvent générales, commente Claire Seigner. Nous allons les assurer sur nos sites, dans nos entrepôts, et sur nos propres cas d’usage en transport et en logistique". En trois ans, tout l’effectif devrait avoir bénéficié des modules "préserver son capital santé" et incendie, à raison d’un tiers par an. Quant à la formation de SST, le but est d’augmenter le nombre de salariés certifiés, actuellement de 15 %. "Nous n’avons pas d’objectif quantitatif mais nous voulons qu’à terme il y ait en permanence deux sauveteurs-secouristes dans chaque unité de travail ", commente David Billandon. Le sujet est donc abordé lors de tous les entretiens annuels et toutes les demandes présentées sont satisfaites.
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