L’officiel des transporteurs : Dans l’actualité du groupe, vous ne parlez plus de bourse de fret, ou de "freight exchange", mais d’une "marketplace" globale. Qu’implique ce changement d’appellation ?
Sophie Vandriesche : Cette marketplace est plutôt une plateforme technologique qui permet à une communauté de collaborer. Nous souhaitons voir comment les nouvelles technologies, comme le big data, peuvent aider nos clients à travailler de façon plus optimisée. Nous sommes en mesure aujourd’hui d’analyser les routes qu’ils empruntent afin de dégager des manques à gagner ou des problèmes spécifiques. Il s’agit d’élargir la vision. Par exemple, en allant par-delà les frontières, vers des marchés qu’ils n’ont pas encore découverts. Notre vision, c’est de devenir la marketplace n° 1 en Europe.
L’OT : L'idée est-elle de se rapprocher d’une solution plus globale, version Saas (software as a service), interopérable avec différents systèmes (TMS, Fleet manager) ?
S. V. : Tout à fait. Cependant, il faut avancer pas à pas pour ne pas bousculer les utilisateurs, qui sont au nombre de 200 000 pour le groupe. Nous souhaitons comprendre quelles solutions ils utilisent, comme par exemple Wtransnet pour la péninsule Ibérique. Ils ont fait quelque chose de très bien. Donc nous souhaitons conserver cela, et joindre les forces afin d’évaluer comment on peut se préparer au mieux pour une stratégie plus globale. Nous allons faire évoluer les différents systèmes vers des intégrations plus globales en fonction des besoins et des volontés des utilisateurs.
> Lire l'intégralité de l'article dans l'Officiel des Transporteurs n° 2948 du 9 novembre 2018.