Le 7 octobre, les négociations annuelles obligatoires (NAO) se sont tenues entre les organisations patronales du transport et les syndicats. Les fédérations ont proposé en premier lieu une augmentation linéaire de 3,7 % sur l’ensemble des catégories. "Nous avons la volonté d’aboutir à un accord rapide, et de rétablir l’écart précédent avec le smic, explique Jean-Marc Rivéra, délégué général de l’OTRE. Nous discutons également de l’amélioration du socle santé prévoyance mis en place récemment."
Une proposition insuffisante
Cet effort des organisations patronales est jugé insuffisant par la majorité des syndicats. Du côté de la CFDT, cette augmentation pourrait convenir à condition d’en prévoir une autre dès janvier 2023. "Bien entendu, on aurait préféré plus dès maintenant, même si 3,7 % est déjà une bonne chose pour rétablir les écarts, indique Patrick Blaise, secrétaire général UF Route FGDT-CFDT. Mais ce ne sera pas suffisant au regard de la conjoncture et des prévisions sur l’inflation. Il faudra revenir avec une nouvelle proposition à hauteur de 4 à 5 % dès janvier."
À la CFTC, on milite pour une augmentation de 6 % à laquelle s’ajoute une autre de 4 % supplémentaires en 2023. Quant au Snatt CFE-CGC, les revendications sont un peu moins exigeantes, comme le détaille Fabienne Vervoux, coordinatrice des instances paritaires : "nous estimons qu’il faudrait une augmentation immédiate de 4,5 %, avec une autre hausse à prévoir en 2023. Cette proposition du patronat de 3,7 % est un mandat de départ, donc nous sommes tout de même optimistes pour la prochaine réunion."
Lire l'intégralité de l'article (accès réservé) dans L'Officiel des Transporteurs n°3128 du 14 octobre 2022.