+ 5 % d’augmentation des grilles salariales conventionnelles. C’est ce que les organisations patronales (OP) du secteur ont proposé lors de la troisième réunion consacrée aux négociations annuelles obligatoires (NAO) du transport routier de marchandises le 5 janvier.
Une augmentation, pas d’accord en vue
Ainsi, la FNTR et TLF se sont alignés sur la proposition de l’OTRE qui ferait passer le taux horaire du coefficient 120 de 10,20 à 10,71 €, le coefficient 128 de 10,23 à 10,74 €, le coefficient 138 de 10,25 à 10,76 €, le coefficient 150 de 10,49 à 11,01 €. Des augmentations qui ne s’alignent néanmoins pas sur celles avancées par syndicats. A titre d’exemple, FNTL FO-UNCP avait fait une contre-proposition, "prenant en compte l’inflation et le prévisionnel 2022", de 11,71 € pour le coefficient 120, de 11,74 €pour le coefficient 128, de 11,76 € pour le coefficient 138 et 12 € pour le coefficient 150.
En parallèle, les OP ont manifesté leur volonté de travailler avec les syndicats pour améliorer les conditions d’accueil chez les clients, le socle santé, la prise en charge de la longue maladie ou la création de congés enfants malades. Elles ont aussi témoigné prendre part à la défense du permis professionnel.
Pour autant, un accord entre les deux parties ne semble pas acquis. Dans un communiqué de presse, FO Transports précise que "sachant que les allègements des cotisations patronales ne vont que jusqu’à un certain pourcentage du SMIC, la partie patronale ne veut absolument pas perdre des allègements. Donc un système qui était soi-disant fait pour aider les entreprises face à la concurrence devient de fait "une trappe à bas salaire permanent".