Un accord de revalorisation des rémunérations conventionnelles dans le déménagement a été paraphé par la CSD et l'OTRE côté patronal, et par FO, CFDT, CFTC et CFE-CGC côté syndical. Seule la CGT n'a pas signé le document. L’OTRE et la CSD avaient anticipé dans leurs propositions l’entrée en vigueur de la réforme des classifications (accord du 18 mai 2018), encore en attente d’extension. "Depuis l’année dernière, nous faisons en sorte d’apporter des augmentations distinctes selon les coefficients afin d’attirer une cohérence lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle formule", souligne Éricka Bosquet-Garnotel, juriste à la CSD. "L’extension de la réforme des classifications est imminente, précise Yann Viguié, secrétaire général de l’OTRE Île-de-France. L’entrée en vigueur s’appliquera six mois après son extension, donc normalement début 2020."
Nouveaux taux horaires
Les nouveaux taux horaires concernant le personnel ouvrier, selon les coefficients, s’établissent comme suit :
- 120D : 10,04 € • 128D : 10,27 €
- 138D : 10,46 € • 150D : 10,99 €
Ces taux sont majorés de 1,50 % pour les personnels C1 titulaires du permis C, de 2 % pour les personnels C2 (permis EC) et de 0,75 % pour les déménageurs DC0 (VUL). Comme pour le TRM, le débat sur l’intégration du treizième mois dans la convention collective s’est invité dans les négociations sur les NAO. "Nous avons consulté nos bases et il en ressort que dans un tissu de PME, le treizième mois n’est pas adapté aux diverses problématiques des entreprises", indique Yann Viguié. Un autre sujet, le contrat de chantier, se trouvait à l’ordre du jour de la réunion qui s'est tenue le 15 mai.
> Lire la suite de l'article dans L'Officiel des transporteurs n° 2977 du 7 juin 2019.