Plus de 500 millions. C’est le nombre de produits vendus chaque année par le groupe Rocher, d’origine bretonne, dont Yves Rocher pèse 60 % du chiffre d’affaires (2,6 milliards d’euros). Le groupe emploie 17 000 collaborateurs à travers le monde, dont 6 000 en France. L’équipe transport se compose quant à elle de 45 salariés répartis entre le site de La Gacilly (Morbihan) et le siège à Paris.
Cinq transporteurs régionaux et dix nationaux
Pour acheminer ses produits, le groupe s’appuie sur l’affrètement en camion complet et lot partiel en flux amont (pour des fournisseurs européens) ou la livraison vers les centres de distribution (en camion complet à double étage majoritairement). "Nous travaillons avec un pool de cinq transporteurs régionaux et dix nationaux, précise Jean-Louis Lamidon, directeur logistique. Pour la distribution vers la Russie et l’Ukraine, le groupe s’appuie sur quatre spécialistes. Nous acheminons également des produits par voie maritime, à l’aide de trois commissionnaires de transport pour les flux à destination de l’Asie ou de l’Amérique du Nord." Concernant la distribution EN retail, le groupe travaille avec quatre sociétés de messagerie et un expressiste. "Quant à la livraison de colis (vente à distance), elle est assurée par un opérateur par pays pour la livraison à domicile et un autre pour la livraison en point relais", détaille Jean-Louis Lamidon.
Moins de kilomètres
Reconverti en société à mission et engagé dans le dispositif national Fret21, le groupe s’implique dans la réduction de 6 % de ses émissions de gaz à effet de serre liées au transport à l’horizon 2023 dans l’Union européenne. En premier lieu, il optimise le chargement de ses camions en partance pour l’Allemagne. L’utilisation de camions à double étage pour la marque Yves Rocher a permis de réduire les fréquences de livraison de cinq à trois départs hebdomadaires.
Pour réduire les kilométrages routiers, l’entreprise a également revu son organisation, dès 2020, en recevant une partie de ses conteneurs maritimes par le port de Montoir, plus proche, plutôt que depuis celui du Havre. Soit une économie d’environ 400 km.
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