L'alerte avait déjà été donnée en octobre dernier. "Avec une hausse de plus de 30 % constatée sur le gasoil sur une année, le prix du carburant continue de flamber. Il augmente régulièrement quasi quotidiennement. Ce constat est également une réalité pour les véhicules roulant au gaz, avec une hausse de 400 %. Cette situation est très préoccupante et elle inquiète les entreprises qui peinent à les répercuter", indique l’OTRE dans un communiqué de presse. Une situation qui incite l’organisation à alerter le gouvernement sur les risques qui planent sur les entreprises du secteur et demander des mesures "urgentes" et "concrètes" pour les transporteurs. "Il n’est plus acceptable qu’à chaque évolution conjoncturelle des prix de l’énergie, les entreprises se retrouvent en apnée et en graves difficultés", estime l’OTRE.
Des contrôles accrus
Un coup de pouce qui serait le bienvenu dans un contexte où "de nombreux chargeurs refusent des revalorisations acceptables des prix" et où "les donneurs d’ordre restent toujours très hermétiques à l’application de l’indexation énergie en pied de facture", rappelle l’OTRE.
L'organisation demande donc à l’Etat de veiller au respect de l’application du "pied de facture" prévu par la loi du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports, notamment via des contrôles accrus des services de la DGCCRF. En parallèle, l’OTRE en appelle au gouvernement, à titre exceptionnel, de permettre aux entreprises le remboursement partiel de la TICPE mensuellement.