Également appelé « GPS Leap », cet événement touchera de nombreux récepteurs GPS dans le monde entier le 6 avril prochain. Similaire au fameux bug de l’an 2000, le GPS Leap résulte d’un simple problème de codage informatique. En effet, le numéro de semaine étant stocké dans un champ de 10 bits de la variable de temps du GPS, cela signifie que le compteur des numéros de semaines des systèmes de localisation ne « peut compter » que jusqu’à 1024. Il repasse donc à zéro toutes les 1 024 semaines afin de redémarrer une nouvelle numérotation. Dès lors, si un récepteur GPS est perturbé par la réinitialisation, des erreurs risquent de se produire. Par exemple, un appareil de géolocalisation utilisé dans le cadre de processus de gestion de flottes pourrait se mettre à fonctionner en se basant sur des informations dont l’horodatage remonte à vingt ans. Par ailleurs, si aucune erreur n’est constatée le jour J, il se peut que les récepteurs GPS se mettent à dysfonctionner a posteriori. Cela est dû au fait que certains récepteurs utilisent un firmware prévoyant que la réinitialisation ait lieu 1 024 semaines après la date de fabrication de l’appareil, et non après la dernière réinitialisation.
TomTom Telematics garantit que la grande majorité de ses produits ne sera pas touchée par ce problème. Dans un souci de transparence et pour répondre à tous les besoins de ses utilisateurs, l’entreprise recommande vivement à ses clients de vérifier le statut de leurs appareils par le biais d’Internet. Il leur sera par exemple possible de trouver le préfixe du numéro de série de chaque appareil susceptible d’être concerné, ou encore d’obtenir une vue d’ensemble claire de tous les véhicules et des appareils installés sur leurs flottes. Selon la firme néerlandaise, tous les aspects des performances des GPS font l’objet d’améliorations constantes, qui incluent la manière de gérer les numéros de semaines. Il existe une tendance croissante à l’adoption d’un champ de données de 13 bits au lieu de 10 bits pour le suivi des numéros de semaines, ce qui allongera la durée d’une période de référence – les fameuses 1 024 semaines – à environ 157 ans.