Le Groupe Fraikin annonçait le 20 novembre dernier que ses créanciers ont trouvé un accord de principe pour restructurer la dette de sa holding FTI. L’objectif pour le groupe est de réduire massivement sa dette, dite LBO, pour « Leverage Buy-Out ». Il s’agit là d’un terme générique désignant un montage juridico-financier de rachat d’entreprise par effet de levier (« leverage »), c’est-à-dire par recours à un fort endettement bancaire. Et justement, le groupe des créanciers senior, emmené par les fonds d’investissement Värde Partners, Alcentra, Canyon, Barings et Triton, a accepté de convertir une partie importante de cet endettement (environ 60 %) en capital, manifestant ainsi sa confiance dans l’avenir de l’entreprise. Ce même groupe de créanciers a également accepté de reprendre la « dette mezzanine subordonnée » – celle qui s’interpose entre la dette senior (qui peut elle-même avoir plusieurs niveaux de subordination) et les capitaux propres, l’investisseur en dette mezzanine n’est remboursé qu’après le remboursement complet de toutes les tranches de la dette senior – pour être intégralement convertie en capital. Au closing de l’opération, prévu au premier trimestre 2018, la dette au bilan de FTI passerait d’environ 730 millions d’euros à 265 millions d’euros, et le groupe devrait voir son bilan assaini. Par ailleurs, Fraikin prévoit pour l’année 2017 la poursuite de la croissance de son chiffre d’affaires, ainsi qu’une augmentation de 4 % de son portefeuille de contrats de location longue durée.
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Un accord pour restructurer la dette
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