Sur la conjoncture. « Sur les derniers mois, notre activité se maintient grâce à un marché dynamique dans l’Ouest. Elle reste tout à fait convenable pour le transport industriel, et demeure correcte dans l’acheminement de produits dérivés du bâtiment. Toutefois, nous observons une baisse des volumes dans la grande distribution, ce qui se traduit sur notre transport dans l’agroalimentaire. Le maintien de notre part de marché provient également de notre travail à chercher de nouveaux clients. Sur les prochains mois, il est probable qu’il y ait encore une baisse des volumes de manière globale. Au-delà de la diminution des volumes, la difficulté provient de l’inflation qui est importante que ce soit au niveau des carburants, de la maintenance des véhicules, de la hausse des salaires, etc.
Sur la stratégie. « On a pu anticiper cette hausse en la répercutant partiellement au client mais sur le pied de facture. Et il va falloir retourner auprès du client pour négocier avec de nouvelles demandes plus conséquentes. Pour notre croissance future, nous souhaitons nous développer davantage sur le convoi exceptionnel. Sur le plan social, nous envisageons de nous engager prochainement dans la démarche Ambassadeurs de l’Emploi ».
Sur la transition énergétique. « Nous souhaitons également verdir notre flotte, via des investissements décidés en accord avec nos actionnaires astriens (parmi lesquels Heinz, Rautureau, Gillois, Denoual et Cobigo). Depuis deux ans et demi, nous investissons sur le HVO/XTL en collaboration avec nos clients. Nous avons opté pour ce carburant, car c’est la meilleure solution après l’électrique en matière d’émissions de CO2. Actuellement, environ 20 % de notre flotte tourne à ce biocarburant, et nous avons un objectif d’avoir 100 % de nos véhicules au XTL d’ici à trois ans. Le fait qu’il ne soit pas encore Crit’Air 1 n’influence en rien notre choix, sachant que nous avons que peu d’activité en zone urbaine. Ce choix ne signifie pas que nous ne nous intéressons pas aux autres alternatives. Le B100 et le GNC sont de bonnes solutions transitoires, mais nous privilégions de nous équiper à terme en électrique voire en hydrogène ».
Repères
Siège : Malestroit (56)
Effectif : 90 collaborateurs
Flotte : 55 moteurs et 85 semi-remorques (tautliners, plateau avec bras de levage)
Chiffre d’affaires 2023 : 11 millions d’euros
Activité : transport (industriel, de produits dérivés du bâtiment, agroalimentaire), location avec/sans conducteur, affrètement et logistique
