Y aura-t-il un tunnel à Noël ?

C'est en tout cas ce qu'affirme Jean-Yves Lapierre, le directeur des travaux de l'ouvrage alpin fermé depuis mars 1999. « Dès que la formation des agents d'exploitation sera achevée, de véritables manoeuvres, avec un incendie réel, seront menées », explique-t-il. « Il s'agit de vérifier la fonctionnalité des différents systèmes d'alerte et de commande, voir si les équipes de secours peuvent opérer de manière instantanée. Si ces exercices sont satisfaisants, nous avons espoir de pouvoir ouvrir avant Noël ». Au total, plus de 4 000 tests seront réalisés sur tous les équipements du tunnel. Ils devront recevoir le feu vert du comité de sécurité de la commission de contrôle franco-italienne. Parallèlement, des discussions sont en cours avec l'Italie pour un projet réclamé de longue date par les élus des Hautes-Alpes : le percement d'un tunnel ferroviaire sous le col de Montgenèvre. Ce passage montagneux pourrait être prochainement interdit aux véhicules de plus de 26 tonnes. La mesure a en tout cas été préconisée le 2 octobre par Jean-Claude Gayssot, ministre des Transports, en conclusion de la table ronde sur le transport de marchandises dans les Alpes. Reste seulement à obtenir l'accord des autorités italiennes.