Comment a commencé l’aventure de Romain Le Roux aux Worldskills ?
Romain est passionné de mécanique. Il s’est inscrit seul et nous en a parlé. Après avoir fini second au niveau national, il a refait les sélections pour les compétitions internationales. Le groupe Faurie est très impliqué dans la formation, nous l’avons encouragé, avons désigné un tuteur qui l’aide et le fait progresser. Il a eu des formations Renault Trucks, des entraînements avec l’école… Il a été bien pris en main et a un chef d’atelier très impliqué. Mais déjà, de nature, Romain est un compétiteur, il est par ailleurs professeur de judo. C’est quelqu’un de réfléchi, qui sait garder son sang-froid, il sait souffler et aborder les choses avec méthode.
Comment l’entreprise soutient Romain Le Roux lors des compétitions ?
Le groupe Faurie a toujours été derrière lui. Cette année, comme l’an dernier, nous allons nous relayer tout au long de la semaine avec son chef d’atelier, ses collègues, le service formation, la holding… pour le soutenir et lui montrer que nous sommes fiers de ce qu’il fait. Nous sommes aux côtés de Romain dès le début pour l’encourager, le soutenir, le former et nous lui dégageons du temps pour qu’il se prépare à la compétition. Romain est très motivé, curieux, il n’hésite pas à se plonger dans des documents techniques, à solliciter ses collègues lorsqu’il a une question… Sa motivation a un impact positif sur l’équipe, ça tire tout le monde vers le haut.
Crédit photo : groupe Faurie
L’accompagner dans la préparation de la compétition est un investissement pour notre entreprise, mais c’est sympa de voir des jeunes aimer le métier de mécanicien et le mettre en avant. C’est une belle image pour nous mais c’est aussi une récompense de tout le travail que nous menons pour former les jeunes avec notre cellule de formation, « Faurie campus ». La formation est un aspect qui nous tient à cœur et Romain, qui a été formé chez nous en alternance, en est le porte-drapeau !
Quel impact peut avoir ce type de compétition sur l’attractivité des métiers comme ceux de la mécanique ou de la maintenance, que l’on sait en tension dans le TRM ?
Je trouve que cela redonne une image positive des métiers, de voir tous ces jeunes impliqués, motivés. Le métier de mécanicien est sujet à de nombreuses transformations, avec l’arrivée des véhicules électriques, au gaz, avec l’évolution des normes, l’arrivée de beaucoup d’électronique… Tout cela demande de nouvelles compétences. Pour le public qui vient voir la compétition, parmi lesquels il y a beaucoup de jeunes, cela peut, peut-être, créer des vocations !
A l’échelle de notre entreprise, c’est valorisant d’avoir un employé aussi motivé et sa participation aux Worldskills fait parler ! Nous espérons que cette médiatisation va redorer le blason de ce métier.
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