L’entreprise spécialisée dans la logistique urbaine (transport urgent et à forte valeur ajoutée) a racheté Euromatic, filiale du groupe Geodis positionnée sur le segment des services de distribution à valeur ajoutée (installation de machines qui requiert un haut niveau de technicité, ramassage des emballages et d’anciens équipements voués au recyclage, pré-assemblage à la distribution, etc.). Cette acquisition permet au groupe lyonnais de densifier son maillage du territoire et, assurent ses actionnaires – Éric et Quentin Bonnac – d’atteindre la taille critique. Les dirigeants de Warning ont conservé les 570 salariés d’Euromatic. Warning pèse à présent un volume d’affaires de 145 M€ (objectif de 200 M€ à court terme) et détient un réseau de 21 agences en propre et 12 « agences partenaires ». Le groupe revendique également l’exploitation d’une flotte de 1 500 véhicules et d’une surface logistique de 120 000 m2. Le groupe emploie 1 900 salariés et campe sur quatre activités : la livraison à domicile pour la distribution, la livraison dédiée en distribution (tournées dédiées, navettes intersites), le transport urgent (24 h/24 et 7 j/7) ainsi que la distribution nationale « à haute valeur ajoutée ».
Les TPE-PME françaises, tous secteurs confondus, peinent à opérer leur transformation digitale. Selon le baromètre de Bpifrance Le Lab et de l’institut d’étude économique privé Rexecode, 53 % d’entre elles déclarent avoir entamé cette transformation. L’organisation de l’entreprise est, pour 82 % des sondés, le champ central où s’opère ce changement. Notamment dans l’optimisation de la production (56 %) et la relation client (55 %). L’étude indique que les principaux outils utilisés par les PME en cours de digitalisation sont les logiciels du suivi des activités (77 % y ont recours), le cloud (66 %) et les réseaux sociaux (70 %). Moins utilisés, le big data (19 %) et l’intelligence artificielle (14 %) sont évoqués. Sur les 47 % de dirigeants n’ayant pas encore pris le virage digital, 40 % estiment qu’ils « ne se sentent pas concernés par le sujet ». Les 60 % restants ne se sont pas lancés par « manque d’intérêt ou de temps » ou parce qu’ils jugent que ce n’est « pas encore le bon moment pour l’entreprise ». Le manque de compétences en interne apparaît également comme un obstacle.