Véhicules sous contrôle

Révélées par la quotidien Libération, ces opérations s'inscrivaient dans une « enquête de grande ampleur dont les résultats seront connus courant juin », a confirmé la DGAL (Direction Générales de l'Alimentation). Cette dernière a initié ces contrôles en coopération avec les services vétérinaires de la DGCCRF (Direction de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes). But affiché : mesurer les risques de contaminations croisées, et en particulier de propagation du prion, lors du transport des farines de viandes. Un même véhicule peut en effet acheminer alternativement de tels produits et des matières premières destinées à l'alimentation humaine. Ceci sous de très strictes conditions sanitaires comprenant notamment une désinfection des remorques. Alors que Libération affirmait que l'enquête avait été diligentée suite à des négligences constatées ces derniers mois en matière de nettoyage, la DGAL a assuré qu'il s'agissait uniquement de mesurer l'application de la réglementation et de voir « s'il est nécessaire ici où là de l'ajuster, de l'adapter, de la renforcer sur certains points et d'être plus efficaces ». Les fraudes constatées lors de ces contrôles n'en seront pas moins sanctionnées. Elles pourront donner lieu à « un simple rappel à l'ordre, à une suspension d'agrément voire, dans les cas les plus graves, à une saisie du Parquet. Nous avons toute une palette à notre disposition », rappelle la DGAL.