Une seconde étape retardée

Et pour cause ! Des opposants au retour des camions bloquaient jusqu'alors la voie d'accès au tunnel. Le 13 mai, il étaient 300 du côté italien et plus de 1 000 du côté français. Malgré ces mouvements de mécontentement, Gilles de Robien, le nouveau ministre des Transports, a confirmé le jour même le maintien du calendrier de réouverture du tunnel établi par l'accord franco-italien du 5 avril. Un nouveau coup dur pour les anti-camions après que le tribunal administratif de Grenoble ait rejeté, le 10 mai, le recours en référé du maire de Chamonix, Michel Charlet. Celui-ci demandait la suspension des décisions prises début avril. L'annonce du ministre des Transports a, en revanche, été bien accueillie du côté des professionnels de la route. C'est donc le 25 juin que tous les poids lourds, à l'exception de ceux transportant des matières dangereuses, seront à nouveau autorisés dans le tunnel. Une date très attendue par les transporteurs. Pour la plupart, ces derniers ont jugé inutile l'étape du 13 mai puisqu'elle concerne des véhicules peu utilisés en transport international.