Financer de 50 à 100 unités de méthanisation sur l’ensemble du territoire via des prises de participation minoritaires et d’autres apports en capital ou quasi-capital : c’est l’objectif affiché par les acteurs comme Eiffel Investment Group, la Banque des territoires, GRTgaz, Société générale Assurances et l’Ademe Investissement qui ont concouru à la création du fonds Eiffel Gaz vert. Selon les intéressés, ce nouveau fonds se caractérise par une « très grande souplesse d’utilisation pour les porteurs de projets ». Il peut intervenir à tous les stades de développement ou d’exploitation. Ainsi, il se révèle utile pour passer la phase délicate de construction de l’unité de méthanisation, avant qu’elle n’entre en production et que des financements de long terme ne prennent le relais. En proposant un financement minoritaire, le fonds laisse aux industriels et agriculteurs le pouvoir de contrôle sur leurs projets. Ce qui leur permet de diriger leurs fonds propres vers davantage de programmes. Pour les parties prenantes de Eiffel Gaz vert, ce fonds « lève ainsi les verrous du financement de la filière biogaz sur tout le territoire » ; et de rappeler que « le gaz est aujourd’hui une composante essentielle du mix énergétique et sa décarbonation est un chantier important pour les années à venir ». Le fonds a une capacité d’investissement allant de quelques centaines de milliers d’euros jusqu’à 10 M€ par opération. Il vise à terme 200 M€ d’engagements. La Banque européenne d’investissement (BEI) et ProBTP ont déjà annoncé leur entrée dans ce fonds, à terme. À noter que Eiffel Gaz vert a obtenu le label Greenfin (anciennement label Transition énergétique et écologique pour le climat), lancé par le ministère au moment de la COP21. Ce label est censé garantir la qualité verte des fonds d’investissement et s’adresse aux acteurs financiers qui agissent au service du bien commun grâce à des pratiques transparentes et durables.
La mise à disposition par l’employeur d’un espace ou d’équipements consacrés à des activités sportives peut désormais être exemptée de cotisations sociales, et ce même en présence d’un comité social et économique (CSE). En principe, tout avantage en nature doit être soumis à cotisations, notamment en présence d’un CSE, mais une instruction ministérielle du 12 décembre 2019 invite l’Urssaf à généraliser l’exonération de cotisations aux activités sportives afin de permettre le développement de la pratique du sport en entreprise. Sont concernées la mise à disposition d’une salle de sport appartenant à l’entreprise ou louée par elle, la souscription d’un accès collectif à un club de sport, l’organisation de cours de sport dans l’un des espaces mentionnés ci-dessus, l’aménagement de vestiaires et de douches ou de matériel sportif.
Après avoir été le secteur le plus dynamique entre 2015 et le premier semestre 2018, le secteur transport et logistique se situe en dessous de la moyenne des secteurs avec un recul de 6,1 % en 2019. Le baromètre Prism’emploi, organisation professionnelle spécialisée dans l’emploi intérimaire, indique qu’il a été particulièrement exposé au commerce extérieur, en partie responsable de la baisse. Cette dégradation doit toutefois être mise en perspective avec un effet de base élevé puisque l’intérim a augmenté, depuis 2015, de 45 % dans ce secteur, soutenu en premier lieu par les activités logistiques. La dégradation s’est néanmoins atténuée au troisième trimestre pour repartir à la hausse au quatrième trimestre (+ 5,6 %). En décembre, le secteur affichait même une hausse de 7,6 %.