Ce sont les "Tredunionites" de demain. Ils ont entre 25 et 40 ans pour la plupart et se préparent à la succession de leurs parents à la barre de l’entreprise familiale. Chez Tred Union, depuis deux ans, ils sont une vingtaine de "Djeun’s" à se rencontrer régulièrement pour échanger quantité d’informations autour de l’entreprise de demain telle qu’ils l’envisagent ou la perçoivent.
Casser les codes
Tous les sujets y sont abordés : la digitalisation de la société, les nouvelles formes de management, les nouveaux outils de gestion commerciale et financière, l’innovation sous toutes ses formes.
L’entreprise de TRM de papa a vécu. L’heure est à la révolution des méthodes, à la rupture avec celles du passé. Concept très darwinien appliqué à l’entreprise : l’adaptation. Adaptation à un monde économique mouvant sur fond de montée inexorable de l’économie participative. "Il nous faut faire les choses autrement, partager les méthodes. Nous devons en trouver de nouvelles, apporter un regard nouveau, casser les codes", souligne Guillaume Ageneau, président de Tred Jeun’s qui s’est doté de commissions RH, Litiges, Innovation et Communication."Nous intervenons également au Codir de Tred Union", indique le jeune dirigeant.
Des enjeux multiples
Pour nombre d’entre eux, les enjeux, les chantiers sont multiples :
- "Manager autrement, fidéliser les conducteurs au travers des valeurs de l’entreprise", pour Céline Rio (Transports Leblanc, 56),
- "Être à l’affût des nouveautés, monter dans le train et se préparer au transport de demain", pour Grégoire Panon (Orléans Transport, 45),
- "Ne pas subir" pour Guillaume Ageneau (49),
- "Changer la mauvaise image du TRM. Nous travaillons de plus en plus de concert avec les chargeurs" pour Sylvain Denjean (31),
- "Nos parents étaient des solitaires, pas nous", résume Jean-Bernard Azpeitia (40).
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