Elle vise à améliorer le transit alpin des marchandises en attendant le percement de la liaison ferroviaire Lyon-Turin, prévu à l'horizon 2012-2015. Le service préconisé par TLF s'appuierait sur deux aires de transbordement situées à Vénissieux-Saint-Priest (69) et Orgassano (Italie), près de Turin. Le surcoût engendré par l'aménagement de ces deux chantiers est estimé à 8 millions d'euros. Il serait en partie financé par les collectivités locales rhônalpines et par des aides de l'Union européenne. Soutenu par les entreprises spécialisées dans les activités de la chimie en vallée du Rhône, ce nouveau service serait réservé dans un premier temps aux camions citernes. Le projet table sur deux trains par jour et par sens la première année, avec une montée en puissance jusqu'à quatre trains, soit 40 000 poids lourds par an. Il permettrait, selon TLF, « de commencer à rééquilibrer la répartition modale des trafics dans les Alpes ». « Volonté et pragmatisme apparaissent dans ce projet concret, sur un axe sensible, dans un contexte plus écologique et sécuritaire qu'économique », indique Alain Fauqueur, co-président de TLF. En attendant la fabrication industrielle des futurs wagons surbaissés Modalhor, TLF souhaite pouvoir louer des wagons spéciaux déjà utilisés en Suisse et en Autriche. Cette initiative nécessite cependant le feu vert de la SNCF. Réagissant à la proposition de TLF, celle-ci a par ailleurs confirmé que la première ligne de ferroutage pour traverser les Alpes sera opérationnelle au plus tôt fin 2002 entre Aiton et Orbassano. Jusqu'en 2006, seuls les camions citernes et les véhicules de petits tonnages pourront l'emprunter via le tunnel ferroviaire du Fréjus (Mont-Cenis).
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TLF se lance
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