Pour la Fédération des entreprises de transport et logistique de France, aucune nouvelle avancée par rapport aux propositions soumises aux syndicats de salariés le 30 mai n'est envisageable. Chez les messagers, l'application de ces dispositions se traduirait déjà par une hausse de leur masse salariale pouvant atteindre 10 %, argue-t-elle. Le projet prévoit sur une majoration du taux horaire conventionnel de 20 % dès la première heure travaillée entre 21 h et 6 h ainsi qu'une compensation en repos égale à 5 % du temps de travail accompli par le salarié en période nocturne à partir de 50 heures de travail de nuit par mois. Des mesures jugées insuffisantes par les organisations de salariés qui ont demandé la poursuite des négociations (L'OT 2129). « Les adhérents de TLF n'accepteront pas la surenchère », répond TLF qui ferme cette voie et met ainsi un terme au délai de réflexion que s'étaient données les organisations professionnelles fin juin. Une période qui devait permettre à la représentation patronale de régler ses différends, la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) et l'Unostra souhaitant pour leur part reprendre les discussions afin d'aboutir à un accord.
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TLF campe sur ses positions
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