Elle est quasiment stable par rapport au trimestre précédent (50,2 h) et enregistre une baisse de 1,4 % sur un an. Pour les chauffeurs éloignés de leur domicile moins de 6 nuits par mois, le temps de travail passe de 46,8 h à 46,2 h. Il ne varie pratiquement pas pour ceux absents six nuits et plus (de 53,4 h à 53,3 h). Malgré la stabilité de la durée de service, les conducteurs routiers ont bénéficié d'une augmentation du taux de salaire de 2,7 % au 3e trimestre, supérieure à celle constatée dans l'ensemble de l'économie française (+ 1,1 %). Ils profitent ainsi d'un gain de pouvoir d'achat de 2,1 %. En moyenne, leur rémunération mensuelle (salaire et primes nets, hors frais de route) est passée de 8 422 F à 8 544 F du 2e au 3e trimestre 2000 (+ 1,4 %).
Sur le marché de l'emploi, le nombre de conducteurs routiers à la recherche d'un travail a diminué de 2,2 % pour s'établir à 16 430, tandis que celui de chauffeurs-livreurs a progressé de 0,9 % à 40 278. Sur un an, les demandes non satisfaites ont chuté de 25 % pour les conducteurs et de 14 % pour les livreurs. De juillet à septembre 2000, 13 299 offres d'emploi ont été proposées aux conducteurs routiers, soit une baisse de 23 %. Le nombre de postes de livreurs (9 380 offres) a, lui, reculé de 19 %. Au 3e trimestre 2000, 268 900 personnes travaillaient dans les entreprises de transport routier de marchandises de plus de 9 salariés, soit une hausse de 1 % par rapport au trimestre précédent. En glissement annuel, la progression est de 5,4 %, soit deux points de plus que pour l'ensemble de l'économie française.