« Ce jugement fait suite à un contrôle fiscal qui a débouché sur un redressement de TVA de 83 850 euros. Une somme que nous aurions pu verser si un de nos clients ne nous avait pas payés en retard. Nous devions aussi 18 600 € à l'URSSAF, montant que nous avons réglé immédiatement par chèque. Mais le tribunal n'a rien voulu savoir », affirme Jean-Yves Tassan, gérant de l'entreprise picarde spécialisée dans le transport de verre en vrac (13 salariés, 15 véhicules). Ce dernier s'étonne de la rapidité du redressement judiciaire. D'autant que son entreprise était saine : Tassan Transports a dégagé, sur l'exercice 2000/2001 (clos au 30 juin), un bénéfice de 21 040 € pour un chiffre d'affaires de 1,6 M€. Et « nous disposons de 210 000 € de fonds propres. Cette procédure n'est donc pas justifiée », s'exclame le transporteur qui compte bien obtenir un plan de continuation pour la société avant le 18 avril, date à laquelle s'achève la période d'observation. Jean-Yves Tassan est aussi à la tête de Tassan SA (CA de 3,51 M€, 50 salariés), qui détient 95 % de Tassan Transports. « Il y a dû avoir un amalgame entre les deux sociétés, Tassan SA faisant l'objet d'un plan de continuation depuis 1997 », soupçonne le dirigeant.
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Tassan Transports dépose le bilan
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