Revalorisation salariale à 2,7 % ?

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De nouvelles propositions sur les salaires, les frais de déplacement et le travail de nuit ont été soumises, le 17 octobre, aux organisations syndicales.

Concernant les rémunérations conventionnelles au 1er janvier 2002, l'Union des fédérations de transport (UFT) s'est déclarée favorable à une majoration de 2,7% par rapport aux barèmes en vigueur. Pour les cadres et agents de maîtrise, il s'agit des grilles applicables depuis le 1er octobre dernier. Pour le personnel roulant sont considérés les montants du SMPG (salaire minimum professionnel garanti) après la prise en compte de l'augmentation « automatique » engendrée par le relèvement des heures supplémentaires au 1er janvier 2001 (+1,2% pour la longue distance et +1,5% pour la courte distance). Les organisations syndicales avaient rejeté la proposition précédente à +2%. Par ailleurs, la garantie annuelle de rémunération (GAR) 2001 serait revalorisée de 2,5% par rapport à celle de 2000. Pour 2002, un pourcentage de hausse identique serait appliqué à la GAR 2001.

Sur les frais de déplacement, le projet patronal retient une revalorisation de 2% pour les indemnités de repas et de 1,2% pour la nuitée (dans le cadre des indemnités de grand déplacement) au 1er janvier 2002. L'UFT pose également le principe d'ouvrir une négociation sur ce dossier au cours du dernier trimestre de chaque année. « Les entreprises pourront ainsi intégrer dans leurs discussions tarifaires les hausses applicables en début d'année suivante » indique Philippe Choutet, délégué général de l'UFT.

Enfin, une nouvelle version d'un projet d'accord sur le travail de nuit a été remise aux organisations de salariés. Elle diffère sur deux points - ceux qui posaient problème - de celle refusée par les syndicats en mai dernier. Il est ainsi proposé que la prime horaire de 20% soit assise sur le taux horaire conventionnel à l'embauche du coefficient 150 M. Soit un montant de 57,76 F de l'heure actuellement et de 60,17 F avec transformation des 5% de compensation sous forme de repos en majoration salariale. Et ce quels que soient le niveau hiérarchique et la catégorie professionnelle du salarié travaillant de nuit. « Parfaitement égalitaire » selon Philippe Choutet, ce système aurait reçu un bon accueil des organisations syndicales. Lesquelles demandaient toutefois que soit considéré le salaire réel du travailleur. Concernant la transformation de la compensation sous forme de repos en argent, le protocole prévoit que les conditions et modalités de prise du repos sont définies soit par accord d'entreprise dans les sociétés dotées d'un délégué syndical, soit par accord avec le comité d'entreprise ou à défaut les délégués du personnel en l'absence de délégués syndicaux. Parallèlement, le procès-verbal de signature de l'accord stipulerait que, faute d'une convention en ce sens, la transformation automatique du repos en argent est la règle.

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