Elle pourra ainsi traiter 46 000 UTI (unité de transport intermodal) au lieu de 11 000 UTI. Ses possibilités de stockage sont passées de 300 à 480 caisses mobiles. Pour un investissement de 4,59 millions d'euros, ces travaux de modernisation - inscrits au contrat de plan Etat-Région - ont pour objectif de développer le combiné en Bretagne. Une région qui, depuis novembre 1999, dispose de cinq liaisons rail-route Rennes/Lyon hebdomadaires. En 2000, 271 400 tonnes de marchandises ont ainsi été acheminées. Aujourd'hui, six entreprises de transport empruntent cette ligne quotidiennement à raison de 10 à 12 caisses mobiles par train. « Nous utilisons la ligne Rennes-Lyon depuis début 2001. Nous avons choisi de faire appel à ce mode pour pallier la pénurie de conducteurs », explique Daniel Groussard, directeur général des Transports Groussard (9,91 M€ de CA, 100 moteurs, 140 salariés), basés à La Selle en Luitre (35). Chaque soir, cette entreprise achemine quatre de ses dix caisses - chargées de fret industriel palettisé - sur le terminal de Rennes. Celles-ci partent vers 18 h 30 pour arriver à 6 h 45 à Corbas (près de Lyon). Elles sont prises en charge par des véhicules Groussard, qui les livrent en Rhône-Alpes ou dans le Vaucluse où la société dispose d'une agence (à Cavaillon). « Nous croyons dans l'avenir de ce train et demandons qu'il desserve rapidement la ville d'Avignon », ajoute Daniel Groussard. Lequel admet toutefois que le combiné est parfois « pénible et coûteux du fait des nombreuses difficultés, grèves SNCF, retards, locomotives en panne. Et les marges sont encore faibles ».
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Rennes/Lyon en 10 h 15
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