L’information a frappé tous ceux qui l’ont côtoyé tout au long de sa carrière. René Petit est décédé le 20 janvier à l’âge de 72 ans. Une disparition brutale qui a suscité une onde de choc dans les rangs de la FNTR dont il a exercé la présidence de 1989 à 2013. René Petit s’est lancé dans l’engagement syndical à la fin des années 1970, à la tête du Club des jeunes entrepreneurs puis du Syndicat du Nord en 1982. Sept ans plus tard, cet ancien diplômé de l’École supérieure de commerce de Paris parvient à la tête de la FNTR. Il devra porter la voix du TRM lors de conflits marquants comme ceux sur le permis à points, la hausse des taxes sur le gazole ou les 35 heures. Jean-Paul Deneuville et lui ont été de vrais compagnons de route (41 ans d’engagements communs). L’ancien délégué général de la FNTR, puis président de l’AFT, se souvient d’un « homme qui avait le sens du collectif et de l’amitié, à l’aise dans le paritarisme, réellement intelligent, cultivé ». René Petit a porté de nombreuses casquettes, chez Novatrans, au CNR, à la CGMTR, chez Klesia ou à l’Opca. « Je l’appelais Monsieur les présidents », raconte Jean-Paul Deneuville, qui a fait partie de ses principaux collaborateurs aux côtés de Raphaëlle Franklin (Opca). Le néoretraité du TRM rappelle avec émotion les drames rencontrés par René Petit tout au long de sa vie (orphelin, perte d’un enfant, d’un gendre, les attaques contre lui lors de l’affaire de la CGMTR). « Un livre qui se ferme » pour « JPD ».
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René Petit n’est plus
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