Une relaxe pour le conducteur routier polonais mis en cause dans le carambolage de l'A10 à Mirambeau le 10 novembre 1993, tel est le verdict rendu le 14 mars par le tribunal correctionnel de Poitiers (86). Ce chauffeur qui fut à l'origine de l'incendie final est considéré comme responsable de la mort de sept personnes et il condamné à verser des dommages et intérêts conséquents aux familles des victimes. Mais il échappe aux dix-huit mois de prison ferme qui étaient requis à son encontre. A l'appui de son jugement, la présidente du tribunal a invoqué le cas de force majeure. Elle a estimé que les dix-neuf conducteurs, dont dix sept automobilistes, impliqués dans la collision en chaîne « s'étaient trouvés dans une situation imprévisible ». Un argument étayé par les circonstances de l'accident : circulation dense, mauvaises conditions météo et manque de visibilité dû à un pont autoroutier. Tous les prévenus étaient jugés pour blessures ou homicide involontaire, voire les deux, l'instruction ayant fait apparaître leur responsabilité dans l'accident qui avait fait 15 tués et 53 blessés. En six minutes, 46 voitures et 6 poids lourds s'étaient percutés.
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Relaxe du conducteur polonais
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