Réaction des sous-traitants

Article réservé aux abonnés

« Nous ne serons payés qu'à hauteur de 80 % », affirme l'un des sous-traitants de Bils Deroo (59) suite à l'article paru dans L'OT 2172.

L'administrateur judiciaire de cette entreprise (en dépôt de bilan depuis le 7 mai) a, en effet, proposé aux affrétés d'abandonner 20 % de leurs créances. Mais « c'est une suggestion pas une obligation. Beaucoup ont répondu par l'affirmative », explique Jimmy Bils, vice-président du groupe Bils Deroo. « Cette procédure est des plus courantes. Dans le cadre d'un redressement judiciaire, l'administrateur peut négocier un tel abandon partiel de créances. Les sous-traitants ont en outre la possibilité de passer la différence en pertes et profits », poursuit le chef d'entreprise. « Les affrétés ont le choix entre accepter la transaction ou actionner l'article 132.8 de la loi Gayssot. Celui-ci leur permet de se retourner directement vers l'expéditeur ou le destinataire pour se faire payer. Mais c'est une procédure lourde et coûteuse », explique, pour sa part, Jean-Paul Deneuville, délégué général de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers) pour la région Nord-Pas-de-Calais. Le groupe Bils Deroo a commencé à payer ses sous-traitants depuis le 4 juin. L'équipe qu'il a mise en place gère actuellement au quotidien entre cinq et dix transporteurs « en étudiant ce que nous leur devons et ce qu'ils nous doivent. Une fois rodés, nous espérons traiter une cinquantaine de dossiers par jour », souligne Jimmy Bils.

Actualités

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15