Cette progression s'avère plus soutenue que dans l'ensemble de l'économie (+ 1,7 %), note l'étude de conjoncture sociale réalisée par le Service Économique et Statistique (SES) du ministère des Transports dans le cadre de l'Observatoire social. Avec une augmentation de l' indice des prix à la consommation limitée à 0,3 %, le personnel a gagné 1,7 % en terme de pouvoir d'achat. En moyenne, la rémunération mensuelle d'un conducteur s'établit à 8 749 F (salaires et primes nets hors frais de route) contre 8 388 F au 1er trimestre 2000, soit une croissance de 4,3 %. Parallèlement, la durée hebdomadaire moyenne de service a accusé un recul. A 49,6 heures, elle a diminué d'une heure au 1er trimestre 2001, pour une semaine de travail de cinq jours ou plus. Elle s'affiche à 52,3 heures pour les conducteurs éloignés de leur domicile six nuits et plus par mois, soit une réduction de 2,3 heures. La diminution est moins marquée (- 0,3 heure) pour ceux absents moins de six nuits par mois, avec un temps de travail de 46,3 heures.
Au total, les entreprises de transport routier de marchandises de plus de 10 personnes employaient 272 600 salariés au 1er trimestre 2001, en progression de 5,7 % sur douze mois. Une croissance annuelle supérieure de deux points à celle constatée dans l'ensemble de l'économie. Sur la même période, le nombre des conducteurs à la recherche d'un emploi a chuté de 19 % pour les conducteurs routiers et de 11 % pour les chauffeurs-livreurs. Les offres d'emploi ont elles diminué de 9 % pour les premiers et de 3 % pour les seconds.
