La compagnie ferroviaire allemande produit de plus en plus elle-même ses pièces détachées de rechange… grâce à une imprimante 3D. Garniture d’appui-tête, pièces de remplacement pour les machines à café à bord des trains et, à présent, des éléments de roues pesant 17 kilos de métal. L’imprimante 3D permet à l’entreprise de fabriquer, en fonction de ses besoins, 130 types de pièces détachées. « Il s’agit essentiellement de pièces qui demanderaient de longs délais de livraison, parfois jusqu’à deux ans ! », précise Stefanie Brickwede, responsable du projet 3D au sein de l’entreprise. « Deutsche Bahn (DB) démontre comment la 3D permet de produire rapidement en petit nombre et de façon rentable toutes sortes de pièces », ajoute Klaus Parey, directeur de Trumpf Additive Manufacturing, entreprise allemande spécialisée de la machine-outil de haute précision qui fabrique les imprimantes. Les machines sont capables de transformer de la poudre de métal en élément de roue, ou du plastique liquide en portemanteau. Près de 2 000 pièces ont été fabriquées depuis que la DB s’est lancée dans la 3D en 2015, à la suite d’un voyage de la direction dans la Silicon Valley. À l’époque, il s’agissait de fabriquer des garnitures d’appui-tête pour les trains à grande vitesse. « L’imprimante 3D économise de la matière première et de l’espace de stockage. Les pièces ne sont pas produites en grande quantité mais à la demande. Les déchets industriels sont réduits au minimum ainsi que les trajets », indique la compagnie dans une brochure consacrée au sujet. Deutsche Bahn veut désormais systématiquement former au maniement de l’imprimante 3D l’intégralité de ses apprentis en maintenance.
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Production de pièces de rechange avec imprimante 3D
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