Les ministres allemand, autrichien, belge, danois, français, grec, italien, luxembourgeois, norvégien, suédois et suisse, membres de l’Alliance du Routier, se sont réunis à Bruxelles le 12 novembre. À l’ordre du jour : l’avancée des négociations sur le paquet mobilité.
Si lors de la précédente réunion, l’Alliance doutait de parvenir à des avancées avant la fin de la mandature bulgare, elle salue aujourd’hui l’arrivée de l’Autriche à la présidence tournante de la Commission européenne, qu’elle remercie d'ores et déjà "pour son engagement à faire avancer, de manière significative au cours des derniers mois, les négociations du Conseil en travaillant sur des propositions qui établissent le cadre juridique du transport routier pour la prochaine décennie".
Des points d'inquiétude
Affichant néanmoins toujours des inquiétudes sur le volet cabotage, concurrence déloyale et "utilisation illimitée des segments routiers nationaux pour des opérations de transport combiné", l’Alliance du routier préconise toujours l’introduction rapide de tachygraphes intelligents.
En parallèle, les 11 ministres ont également évoqué la nécessité de trouver un consensus sur les problématiques de temps de conduite et de repos, les modalités d'application des règles du détachement, ou le retour régulier des conducteurs et des véhicules dans leur État membre d'établissement..