Si le volume d'activité est en baisse par rapport à 2000, c'est parce que le groupe a vendu en janvier sa filiale Sematrans (6,1 ME de CA) et en avril son pôle Ouest constitué de Malherbe, Euro Route, Michel Normandie, Proxilog et Logisco (soit 54,88 ME de CA). Le tassement du chiffre d'affaires n'atteint toutefois pas le niveau attendu. Tous les projets de cessions annoncés début 2001 n'ont en effet pas abouti. Sont ainsi restés dans le périmètre du groupe : Philippe Rey (66) (21,34 ME de CA) et la « chimie » de Debeaux PCB (26) (10,67 ME de CA). Ces activités jugées « périphériques par rapport au coeur de métier de Transalliance » seront vendues « avant la fin du 1er semestre 2002 », assure Philippe Michel, P-dg du groupe. En attendant, elles ont permis au transporteur de dépasser largement les objectifs qu'il s'était initialement fixés pour 2001 (380 ME de CA pour 7,6 ME de résultats nets).
Transalliance s'est, pour le reste, conformé à ses prévisions en enregistrant une très forte croissance du pôle logistique. Lequel a vu son chiffre d'affaires passer de 25,93 ME en 2000 à 71,65 ME en 2001 grâce à l'obtention de « quelques très gros contrats ». L'année dernière, le groupe a également achevé sa réorganisation. Les « régions » ont été redécoupées en 6 pôles majeurs (Est, Nord-Est, Sud-Est, Ouest, Ile de France/Champagne, Transmanche). Le siège a été transféré en juillet de Paris à Nancy. Un nouveau comité de direction exécutif a été constitué autour de Philippe Michel avec Alexandre Michel (directeur général), Maryse Gascon (directeur des ressources humaines et de la communication), François Hue (directeur administratif et financier) et Claude Lecomte (directeur du développement). « Malgré une conjoncture économique défavorable, l'avenir du groupe s'annonce sous de bons augures ». Et Philippe Michel estime « de plus en plus réalistes » ses ambitions de porter en 2002 son CA à 457,35 ME, dont un tiers en logistique, et son bénéfice à 7,62 ME.