Les organisations patronales ont avancé des propositions de revalorisation en linéaire différentes pour le premier round des Les négociations annuelles obligatoires (NAO) du transport routier de marchandises pour l’année 2021. L’OTRE propose ainsi une hausse de 4,5 % et l’UFT (FNTR, TLF, Unostra) 3,5 %. Ces propositions n’ont pas convaincu les syndicats de salariés, qui ont exprimé des attentes de revalorisation à 10 %. Pour rappel, avec la revalorisation du SMIC au 1er octobre pour compenser l’inflation, les taux horaires des coefficients 110M à 138M se sont trouvés sous le SMIC.
"Des propositions communes"
"On n’ignorait pas cette attente des organisations syndicales en entrant dans les négociations, indique Jean-Marc Rivéra, secrétaire général de l’OTRE. On entend le message des organisations syndicales qui estiment cette revalorisation insuffisante. Nous allons voir si nous pouvons améliorer la proposition. Nous allons aussi échanger avec nos homologues patronaux pour voir si nos positions peuvent se rejoindre afin d’avoir des propositions communes". Sur le 13e mois, les fédérations ont répondu que leurs adhérents n’étaient pas favorables à la mesure.
Menace d’un mouvement en décembre
La CFDT Route, et la CFTC Transports, qui rappellent le rôle des salariés du TRM pendant la crise sanitaire et les augmentations obtenues dans d’autres secteurs, demandent que "les patrons sortent de leurs propositions archaïques et reviennent à la raison en faisant une proposition décente. […] À défaut, ils devront s’attendre à des jours très difficiles". Le 10 novembre, FO Transports et Logistique a de son côté publié un communiqué de presse dénonçant le silence du gouvernement et des organisations patronales sur un certain nombre de dossiers, notamment le 13e mois. Posant un ultimatum, le syndicat menace d’un mouvement du 13 au 17 décembre s’il n’obtient pas de "réponses concrètes" à ses revendications.
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