Réaliser du transport multimodal relèverait-il du sacerdoce aujourd’hui ? À elles deux, Novatrans et Naviland Cargo enregistrent environ la moitié du chiffre d’affaires estimé (entre 300 et 400 M€) du secteur. Elles éclipsent parfois les entreprises qui pourtant, chaque jour, se confrontent aux mêmes problèmes de réseau, de travaux et de retard. Après une année 2016 plutôt noire, l’activité reste compliquée sans soutien concret de l’État. Certains professionnels se découragent. Pourtant, le GNTC (Groupement National des Transports Combinés) émet beaucoup d’espoir avec les nominations de ministres et directeurs de cabinet, déjà sensibles à la cause, pour développer les modes alternatifs. Mais le transport multimodal n’est pas qu’une question de politique ; c’est aussi une volonté d’innovation. Marc Bazenet, président du Cluster Logistique Urbaine IDF et Yves Laufer, président du Groupement européen du transport combiné, eux, voient le redimensionnement des caisses mobiles comme une solution évolutive performante, l’un pour la logistique urbaine, l’autre pour le transport mondial.
Actualités
Multimodal les transports combines, toujours en attente
Article réservé aux abonnés