Mont-Blanc toujours fermé, Gothard saturé

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Le tunnel du Mont-Blanc, fermé depuis mars 1999, ne pourra pas rouvrir avant la mi-février. Date à laquelle les derniers tests de sécurité devraient être achevés

Prévus pour fin janvier, ceux-ci devraient durer une dizaine de jours. Ils porteront sur le « désenfumage » et l'évacuation en cas d'incendie, le remorquage des poids lourds accidentés et les soins d'urgence à l'intérieur de la galerie. Mais la réouverture de l'ouvrage savoyard dépend également de la décision des gouvernements français et italien en matière de circulation alternée des camions avec le Fréjus. Le changement de sens sera-t-il effectué toutes les quatre, six ou vingt-quatre heures ? Et l'alternat se heurte à l'opposition des organisations professionnelles françaises. Selon la fédération des entreprises de transport et de logistique de France (TLF), les aires de stationnement ne sont pas assez nombreuses pour accueillir les poids lourds en attente. Ce problème de parking s'est d'ailleurs révélé clairement aux abords du tunnel du Gothard (rouvert le 22 décembre) où il contribue aux importants embouteillages constatés depuis début janvier. Un système de circulation à sens unique alterné y a été mis en place pour les poids lourds. Seuls 200 camions - respectant une inter-distance de 150 mètres - peuvent traverser alternativement toutes les deux heures l'ouvrage suisse, à raison de huit fois par jour. Ce qui correspond à 3 200 poids lourds par jour, contre 5 000 auparavant. Les temps d'attente des ensembles routiers atteignent jusqu'à quatre heures. Pour décongestionner le trafic, les douaniers de Bâle (frontière allemande) et de Chiasso (frontière italienne) pourraient être autorisés à partir de la mi-février à contraindre les camions d'emprunter d'autres routes, comme le col du Grand Saint-Bernard ou celui du San Bernardino. En cas de refus, les conducteurs se verraient infliger une amende allant jusqu'à 3 400 euros (5 000 francs suisses), a annoncé la Confédération helvétique. L'Union internationale des transports routiers (IRU) considère ces propositions comme une infraction à l'article 5 de l'accord du GATT garantissant la liberté de transit par « les voies les plus commodes ». Elle réclame au gouvernement suisse une indemnité de 340 euros par transit effectué par les itinéraires de substitution, qui sont plus longs et plus dangereux.

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