MAI

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Sernam/Geodis
Bruxelles retarde les fiançailles

Lorsqu'en mai la Commission européenne approuve le versement par la SNCF d'une aide à la restructuration du Sernam (pour un montant de 2,9 MdF), l'imminence d'une cession de la filiale messagerie de l'opérateur ferroviaire à Geodis (contrôlé à 43,32 % par la SNCF) semble ne faire aucun doute. Geodis doit, selon un protocole d'accord signé le 21 avril 2000 avec sa maison mère, prendre une participation de 60 % dans le capital du Sernam pour le prix symbolique d'un euro. Au terme d'une période transitoire de quatre ans, il doit acquérir les 40 % restants. Reste au groupe de transport et de logistique à attendre la notification écrite de Bruxelles. Celle-ci n'arrivera jamais sur le bureau de Pierre Blayau, président de Geodis depuis le mois de janvier. Un coup de théâtre qui contraint les deux parties à renégocier, l'accord initial étant caduque au 30 juin. Le second sera approuvé le 21 novembre. Moins ambitieux, il prévoit que Geodis entre à hauteur de 15 % dans le capital du Sernam en janvier 2002. Il stipule certaines conditions, parmi lesquelles figure l'approbation par la SNCF d'un soutien financier de l'ordre de 2 à 3 MdF, destiné à couvrir les pertes structurelles du Sernam. Un soutien immédiatement dénoncé par Alain Bréau, P-dg de Mory et co-président de TLF (Fédération des entreprises de Transport et Logistique de France) : « les entreprises de la profession ne peuvent rester insensibles à l'intention déclarée de la SNCF de doter en fonds propres un acteur du marché comme le Sernam avec comme seule justification la volonté de compenser ses pertes », déclare-t-il au quotidien Les Échos le 16 novembre. Les réactions sont moins vives au sein du Sernam. Les syndicats « prennent acte du projet » mais s'interrogent sur les capacités de Pierre Blayau à relever le défi de la rentabilité du Sernam. Ce dernier devrait être dirigé par Charles-Henry Broussaud, ex-directeur général adjoint de Geodis.

Entreprises

Stef-TFE. Un chiffre d'affaires en hausse de 7,9 % à 7,578 MdF pour un résultat d'exploitation de 201 MF (+2,6 %) et un bénéfice net part groupe de 83 MF (+2 %), c'est ce que publie Stef-TFE au titre de son exercice 2000. Une année au cours de laquelle le groupe de transport et logistique frigorifique a dû surmonter une stagnation de la consommation alimentaire et une baisse de 2,5 % de celle des produits carnés, l'envolée des prix du carburant, une tension sur les taux d'intérêt, la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail et divers autres facteurs conjoncturels. Parmi ces derniers, figure la défaillance du groupe de production avicole Bourgoin. Après un premier semestre difficile, Stef-TFE a redressé la barre au cours des six derniers mois 2000. Des augmentations tarifaires négociées avec les clients expliquent à elles seules la croissance d'environ 5,4 % du CA transport (5,177 MdF en 2000). Le groupe, qui réalise 21,6 % de son activité à l'international, compte au total 48 entrepôts frigorifiques (1 950 000 m3), 138 plates-formes (295 000 m2), 2 452 ensembles routiers et 11 510 collaborateurs.

Heppner. Pierre Enderlé quitte la direction générale d'Heppner pour prendre celle de la « business unit solutions » de Danzas France. Il y remplace Paul Heymans « appelé à d'autres fonctions » au sein de cette division qui constitue la branche logistique du groupe.

Synchrony. Un mois après la mise en redressement judiciaire de Synchrony Logistique (361 MF de CA), Noël Bouly, P-dg de cette entreprise, annonce, le 3 mai, avoir signé, le 25 avril, un accord avec Alain Bréau, P-dg de Mory (4,1 MdF de CA) en vue de présenter un plan commun de continuation au tribunal de Villefranche-sur-Saône (69). Le protocole prévoit notamment « le paiement des créances gelées par la procédure lancée le 2 avril », « un apport en numéraires (comptes courants) » qui permettra à l'exploitation de « retrouver du souffle », ainsi qu'« un apport des activités logistiques de Mory SA à Synchrony SA ». En échange, le groupe d'Alain Bréau devrait prendre une participation dans le capital de l'entreprise lyonnaise. Approuvés par le conseil d'administration de Synchrony, les termes de l'accord devront aussi recevoir l'aval du conseil des marchés financiers, l'entreprise étant cotée au second marché boursier.

Easydis. 3,3 MdF de CA annuel, c'est ce que pèse Easydis, filiale transport et logistique du groupe de distribution Casino, à partir du 2 mai, date à laquelle la société annonce avoir intégré sa consoeur Samada, rattachée jusqu'alors à Monoprix. Ce rapprochement fait suite à la prise de contrôle de 50 % du capital de Monoprix par le groupe Casino en mai 2000. Outre les 800 MF de CA de Samada, Easydis compte sur 120 MF de croissance interne en 2001, avec un objectif de résultat net de 12 MF. Basée dans la banlieue de Saint-Etienne, Easydis réalisait jusqu'à alors 95 % de son activité avec Casino. Elle espère développer sa clientèle d'industriels de l'agroalimentaire, des biens d'équipements et de la distribution spécialisée pour porter la part de son activité hors Casino à 25 ou 30 % d'ici à 2004.

Rhône Pyrénées Transports. Danzas France (groupe Deutsche Post) reprend Rhône Pyrénées Transports (30 MF de CA) sur décision du tribunal de commerce de Toulouse. Cette entreprise de messagerie avait été mise en liquidation le 21 mars dernier, 12 jours après avoir été placée en redressement judiciaire. Elle avait été autorisée à poursuivre son activité pendant deux mois dans l'attente de trouver acquéreur. L'offre faite par Danzas a été préférée à celle de Joyau, l'autre candidat en lice pour la reprise de Rhône Pyrénées Transports. Grâce à l'acquisition de ce messager régional, la filiale de la poste allemande retrouve des trafics locaux dans le Sud-Est où elle n'était présente que pour ses activités nationales et internationales.

Joncqueur. La société Joncqueur (29), spécialisée dans le transport sous température dirigée, dépose le bilan le 4 mai et se voit accorder une période d'observation de 6 mois. L'entreprise bretonne (65 MF de CA, 70 ensembles frigorifiques) dit avoir été victime de la mise en redressement judiciaire d'un de ses gros clients, lui-même transporteur et de ses difficultés à répercuter sur ses tarifs la hausse de ses coûts.

Saunier. La SA Saunier (42), spécialisée dans le transport de lots industriels, est placée en redressement judiciaire le 2 mai par le Tribunal de commerce de Roanne qui lui accorde alors une phase d'observation de 6 mois. En cessation de paiement depuis le 15 février, l'entreprise (70 MF de CA, 94 salariés, 100 véhicules) avait été rachetée le 8 mars par Synergies Logistiques (69) sans que cette vente soit finalisée. Saunier sera liquidée le 16 mai.

La Poste. Les principaux syndicats de la Poste dénoncent le projet SOFT (Schéma d'organisation des fonctions transversales) visant à restructurer le groupe en quatre branches : courrier, colis, grand public et services financiers. Ce qui, selon les syndicats, risque d'aboutir à des suppressions de postes et à une précarisation des emplois.

Sernam. Entre 700 et 900 MF, c'est dans cette fourchette que se situerait le montant des pertes financières du Sernam en 2000. Un exercice au cours duquel la filiale messagerie de la SNCF aurait réalisé 3,8 MdF de chiffre d'affaires. Le Sernam alignerait ainsi son huitième déficit consécutif. Ses pertes avaient atteint 1,2 MdF en 1998 et 582 MF en 1999.

JP Vincent. Propriétaire des entreprises de transport CL et CL Alsace, Coquelle, une société holding implantée dans le Pas-de-Calais, reprend la PME jurassienne JP Vincent, mise en redressement judiciaire le 2 février 2001. Approuvée le 3 mai par le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier (39), cette opération permet au transporteur nordiste de récupérer les 150 MF de CA (160 salariés) que générait l'activité grand volume de JP Vincent notamment en direction de l'Italie. Rebaptisée JPV, cette société lui donne également accès au marché de l'automobile. Implantée à Arras, CL (150 MF de CA) est spécialisée en transport par bennes céréalières et tautliners. Située dans la banlieue de Mulhouse, CL Alsace (100 MF) dispose d'un parc de 80 véhicules composé de bennes grand volume et à fonds mouvants. Ces deux entreprises sont dirigées par René Coquelle qui se prépare à les transmettre à son fils Christophe.

Geodis. Geodis enregistre une hausse de 4,9 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre 2001, à 889 millions d'euros contre 847,2 ME sur la même période de 2000. A structure et taux de change comparables, la progression est de 7,3 %.

Nexia. Un bénéfice net de 42 millions de francs pour un chiffre d'affaires de 1,74 MdF, ce sont les ambitions qu'affiche Nexia pour 2005. Née du rachat, en octobre 2000, par une partie de ses salariés, du réseau Exel Froid en France, cette société est dans le rouge depuis plusieurs années. En 2000, son déficit a atteint 80 MF pour un chiffre d'affaires de 1,053 MdF. Pour 2001, elle attend un nouveau déficit de 49 MF (pour un CA de 1,243 MdF) mais espère dégager 6 MF de bénéfices en 2003. Nexia devrait alors avoir réalisé une partie des objectifs inscrits à son business plan et amorcé un rééquilibrage de ses activités. Sans abandonner la messagerie fine (distribution du commerce traditionnel et de la restauration) qui génère actuellement 70 % de son activité annuelle, le transporteur frigorifique entend désormais asseoir son développement sur l'approvisionnement des plates-formes pour la grande distribution. Un créneau sur lequel il espère porter sa part de CA de 25 % actuellement à 40 % en 2005.

Exel. La fermeture prévue pour fin 2001, des 18 magasins français de Marks & Spencer, unique client d'Exel Textile, pourrait entraîner la disparition de ce dernier. Les 180 salariés de cette filiale française du groupe britannique Exel France se préparent en tout cas à une reconversion d'urgence. Basée à Lisses (91) Exel Textile a réalisé, en 2000, un chiffre d'affaires de 105 MF, soit 14 % de l'activité annuelle d'Exel France.

Transauto-Stur. Via Location acquiert l'activité de location de véhicules industriels de Transauto-Stur, filiale de Gefco, qui représente 450 MF de chiffre d'affaires annuel, 610 salariés et 2 300 véhicules. Cette opération porte le chiffre d'affaires du nouvel ensemble à un milliard de francs, son parc à 6 500 cartes grises, ses effectifs à 1 500 salariés et son réseau à 54 agences. Repris par Financière Norbert Dentressangle et Abdelaziz Zouad (son P-dg actuel) fin 1999, Via Location accusait alors un déficit récurrent de quelque 20 MF pour un chiffre d'affaires de 600 MF. Redevenue bénéficiaire en 2000 avec un résultat d'exploitation de 14,6 MF et un bénéfice net de 7 MF, l'entreprise table sur 2 MdF de chiffre d'affaires annuel d'ici quatre ans et, « à terme », sur une rentabilité d'exploitation de l'ordre de 5 à 7 %. Elle entend réduire progressivement ses activités de location avec conducteurs pour mieux satisfaire sa clientèle de transporteurs.

Sabaton. Des deux candidats en lice pour la reprise des Transports Sabaton (30), c'est Alainé (71) qui l'emporte en laissant sur la touche le groupement Axcial. Ainsi en a décidé le tribunal de commerce de Nîmes le 9 mai. En redressement judiciaire depuis le 29 septembre 2000, la société Sabaton (18 véhicules, 16 conducteurs, 15 MF de CA annuel) est spécialisée dans le transport de liquides alimentaires en citernes, tout comme Alainé qui réalise 60 MF de CA sur ce créneau avec 55 véhicules. Ce dernier reprend l'ensemble des salariés des Transports Sabaton, sauf ceux qui pouvaient profiter d'un départ en retraite ou d'un congé de fin d'activité. Avec 180 salariés (dont 155 conducteurs) et un parc de 165 moteurs, les Transports Alainé ont réalisé un chiffre d'affaires de 175 MF sur l'exercice clôturé au 30 septembre 1999). Fort de ses 6 filiales (4 en transport, 1 en logistique et 1 en import-export douanes), le groupe bourguignon pèse 280 MF de CA avec une flotte de 240 véhicules.

XP France. Le groupe postal hollandais TNT Post Group (TPG) cède XP France, sa branche française de messagerie, au holding financier Caravelle. XP accuserait sur l'exercice 2000 un déficit d'exploitation de quelque 100 MF pour 1 MdF de CA. Ses comptes sont dans le rouge depuis la création de XP France (ex TNT Chronoservice, ex TNT France) au début des années 1990 avec les reprises successives de régionaux comme Chronoservice, Le Caër & Larcher, AGT... par l'intégrateur australien TNT (racheté en 1996 par la poste néerlandaise). Novice sur le secteur du transport, Caravelle serait soutenu par des investisseurs tels que Dassault, Groupama ou les Banques Populaires. Il compte parmi ses filiales le constructeur de bennes Marrel. La direction de XP France est confiée à André Lebrun.

Joyau. Le groupe Joyau (85) annonce les acquisitions de Trans Est Express (25), Fret Occitan (66), Merland (26) et des activités messagerie de Barbe (21). Ces quatre structures qui totalisent un chiffre d'affaires de l'ordre de 70 MF et un effectif d'une centaine de salariés intègrent progressivement le réseau du messager vendéen. Lequel prévoit d'inaugurer en août une nouvelle agence à Avignon (80). Joyau comptera ainsi 43 sites, soient 11 de plus qu'en décembre dernier. Le groupe vendéen table sur un chiffre d'affaires 2001 de 1,3 milliard de francs, en hausse de près de 24 % par rapport à 2000, avec des résultats stables. L'année dernière, il a dégagé une marge opérationnelle de 3,4 % avec un excédent d'exploitation consolidé de 34 MF pour un résultat net de 17,5 MF.

Geodis/Sernam. En autorisant le versement d'une aide à la restructuration de 448 millions d'euros destinée à renflouer les caisses du Sernam, la Commission européenne donne du même coup son blanc-seing à une prochaine cession du messager, filiale de la SNCF. Comme prévu, l'acquéreur sera Geodis, groupe coté en bourse et contrôlé par l'opérateur ferroviaire. Bruxelles ne notifie toutefois pas cette décision aux intéressés.

SNCF Participations. En 2000, SNCF Participations, la société holding chapeautant les 568 filiales non ferroviaires de la SNCF, a vu son bénéfice net consolidé chuter de 97,5 %, pour atteindre 15 MF. Dans le même temps, son résultat d'exploitation s'est établi à 262 MF contre 603 MF un an plus tôt. Seule consolation : sous l'effet d'une conjoncture favorable l'an dernier, le groupe a augmenté son chiffre d'affaires de 12,87 %, à 30,7 MdF.

Trophée. Carmelo Sgro, P-dg de GST Plateforme Européenne, se voit remettre, le 28 mai, le IVème Trophée International du transport 2001 décerné par le Trade Leader's Club. Par cette distinction, les 14 000 entrepreneurs-membres de l'association issus de 120 pays récompensent un groupe de transport et de logistique qui réalise près de 70 % de son chiffre d'affaires (224,6 MF en 2000) hors de l'Hexagone. Le jury (auquel participent plusieurs constructeurs automobiles) salue ainsi la qualité des prestations développées par GST à l'intention de sa clientèle et l'image de la société française auprès du monde économique international.

Transports Leau. Les Transports Pierrick Leau acquièrent la Société Thouarsaise de Transports (STT), basée comme eux à Thouars (79). STT se positionne sur le créneau du transport d'hydrocarbures et pulvérulents. Avec 20 conducteurs et 18 véhicules, elle réalise 11 MF de chiffre d'affaires annuel. L'acquéreur, qui emploie 43 conducteurs et 35 véhicules moteurs, est aussi un spécialiste du vrac. Il répartit équitablement ses 30 MF de CA entre le transport par bennes (récupérations de métaux, déchets industriels, agrégats) et l'acheminement de matériaux de construction.

Lang. Installés à la Courneuve (93), les Transports Lang, une filiale de messagerie du groupe Sebban, sont cédés à des investisseurs britanniques, représentés au sein de la société Erobaze. L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 40 millions de francs en 2000, pour une perte d'exploitation de l'ordre de 2 millions de francs. L'acquéreur, qui possède déjà les Transports Gardon (69), Logistique Services (31) et DTR (26) est en train de négocier le rachat de Sometrans, un messager marseillais qui pèse environ 30 millions de francs de chiffre d'affaires annuel et qui est contrôlé par Rapid Opera, associé à un autre messager, Sotradauphin. Erobaze chercherait à constituer un réseau national en France, avec pour objectif d'atteindre les 500 à 600 millions de francs d'activité annuelle.

Nicolas. Le groupe auvergnat Nicolas (63) rachète les Transports Valois (60). Cette société qui compte 30 salariés et réalise 10 MF de chiffre d'affaires est spécialisée dans la distribution de marchandises sous température dirigée en région parisienne. Elle vient renforcer le pôle frigo de Nicolas déjà constitué de Ladoux (15), Jeanjean (12), Bonnier (42) et Transports Nicolas Paris. Cet ensemble a généré 371 MF de CA en 2000. Le chiffre d'affaires total du groupe s'est établi à 700 MF dont 20 % en logistique. Nicolas table sur un CA de 800 MF en 2001, pour un effectif de 1 500 personnes. Il espère dépasser le milliard de francs d'ici deux à trois ans.

Rail-route. Rouch Intermodal (92) ouvre une nouvelle agence à Mouguerre (64). Avec cette nouvelle implantation, l'entreprise propose aux chargeurs du Sud-Ouest de desservir la région parisienne et Lille en Jour A/Jour B, grâce à la mise en place de deux trains. En 2000, Rouch Intermodal a accusé une légère perte financière et son chiffre d'affaires n'a progressé que de 2,5 % à 180 MF. Malgré les difficultés liées à la dernière grève SNCF, il table sur une croissance comprise entre 5 % et 7 %. Il entend également redresser ses résultats grâce au soutien de SNCF Participations. Celui-ci avait racheté Rouch Intermodal au groupe britannique Rentil Initial en août 2000.

Lovefrance. Le groupe Lovefrance acquiert la société lyonnaise de transport routier Maniatakis (30 MF de chiffre d'affaires). Grâce à cette opération mais surtout à une forte croissance interne, il espère atteindre les 613 millions de francs de chiffre d'affaires en 2001, soit une progression de 20 %. Basé à Saint-Herblain (44), il est présent sur les secteurs du transport (282 MF de CA), de la location (193 MF de CA) et de la distribution de pièces détachées pour véhicules légers et poids lourds (138 MF de CA). Avec 22 établissement dans l'Hexagone, il emploie plus de 1 000 salariés et dispose d'un parc de 1 620 véhicules.

Profession

Travail de nuit. Le 9 mai, une cinquième version d'un projet d'accord sur le travail de nuit est proposée aux syndicats. Le taux horaire conventionnel est majoré dès la première minute d'activité nocturne. En cumulant compensations financières et repos, le dispositif frôle les 20 à 25 % de majoration dès 2002. Pas question pour la partie patronale d'aller beaucoup plus loin lors de la réunion du 30 mai présentée comme l'aboutissement de la négociation. « Nous sommes allés au bout du bout » assure l'Unostra. Mais les organisations syndicales - y compris la CFDT qui boycotte toujours les négociations paritaires - formulent des demandes plus importantes. Pour leur part, les dirigeants d'entreprise ne contestent pas le principe d'un dispositif applicable à tous. Ils s'inquiètent néanmoins de l'incidence des repos sur leur activité et de la répercussion du surcoût sur leurs clients. Sans parler du nouveau déséquilibre créé vis-à-vis de la concurrence étrangère. Le 30 mai, les syndicats de salariés rejettent le projet.

AFTRI. Rosemarie Antoine, P-dg des Transports St-Michel et directrice du groupe Antoine (85), est élue présidente de l'AFTRI (Association Française du Transport Routier International). Elle succède à Pierre Gibergues. A la veille de l'élargissement de l'UE, l'organisation insiste sur la nécessité de réaliser cette ouverture « sans précipitation » et « sur la base de l'acquis total communautaire ». De Bruxelles, l'AFTRI attend aussi une harmonisation des interdictions de circuler et des dispositions concrêtes sur le problème des clandestins.

Temps de travail. La durée hebdomadaire du travail des conducteurs salariés du transport est de 51,3 heures contre 43,6 heures pour ceux relevant d'autres secteurs (compte propre). Pour les non salariés, le temps de travail ressort à 54,2 heures par semaine. Des chiffrages issus d'une enquête menée à l'automne 1999 par l'Inrets (Institut national de la recherche sur les transports). Elle fait apparaître que, dans le transport, 46 % des personnels roulants travaillent moins de 50 heures par semaine, 36 % entre 50 et 60 heures et 18 % plus de 60 heures. Et cela, pour un échantillon de 1000 salariés constitué pour moitié de conducteurs « de retour chaque jour » et pour l'autre de conducteurs absents au moins une nuit par semaine. Pour les premiers, la durée de travail hebdomadaire s'affiche à 47,2 heures. Pour la deuxième catégorie, elle s'établit à 53,8 heures (absents une ou deux nuits) et 56,1 heures (absents quatre nuits et plus).

Groupements. L'Etat versera 600 000 F, sur deux ans, au fonds mis en place par la Fédération nationale des coopératives et groupements du transport (Unicooptrans) pour soutenir les groupements de transporteurs nouvellement créés, quelle que soit leur forme juridique. Cette somme s'ajoutera aux 3 MF affectés, chaque année, aux prêts à taux préférentiels consentis aux entreprises ayant uni leurs forces. Une convention est signée à cet effet entre le ministère des Transports et Unicooptrans, réuni en congrès en Martinique. « Il s'agit d'une contribution modeste, mais dont le principe nous satisfait pleinement » commente Jean-Claude Bouchet, président de la fédération qui déplore « le peu d'empressement » des organisations professionnelles - hormis l'Unostra - à soutenir son action.

Péages autoroutiers. TLF (Fédération des entreprises de transport et logistique de France) veut obtenir de l'Etat la récupération de la TVA acquittée sur les péages autoroutiers sur quatre ans. Elle propose aux transporteurs de monter un dossier de recours. La demande fait suite à la condamnation de la France, en septembre 2000, pour non assujettissement à la taxe des péages d'autoroutes. Une décision de justice qui a pour conséquence de considérer que, jusqu'à fin 2000, le prix payé par les entreprises s'entendait toutes taxes comprises. En novembre 2000, le ministère des Finances avait laissé entendre que la fraction de TVA concernée pourrait leur être remboursée avant de faire machine arrière.

Vosges. Le tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines sera doté d'une deuxième galerie, annonce le préfet du Haut-Rhin, le 4 mai. Les travaux de percement d'une voie parallèle permettant l'évacuation et l'intervention des secours seront lancés début 2002. Aucune date de réouverture du tunnel - fermé depuis mars 2000 au trafic utilitaire - n'est avancée.

OTRE. Les 14 syndicats départementaux exclus de la Fédération nationale des transports routiers en septembre 2000 et fondateurs de l'OTRE (Organisation des transporteurs routiers européens) annoncent leur intention d'attaquer la FNTR en justice. Ils disent vouloir « laver leur honneur » face aux attaques portées contre eux. « Nous sommes présentés comme des scissionnaires alors que nous avons été rejetés par la fédération » souligne Jean-Pierre Morlin, porte parole des « exclus » et président de l'OTRE. Les syndicats reprochent également à la FNTR les modalités de leur exclusion. Au titre du travail de réorganisation et des investissements nécessaires à la poursuite de leur activité, les structures départementales demandent un dédommagement de 300 000 F. Parallèlement, l'OTRE introduit une procédure en Aquitaine pour obtenir la reconnaissance du syndicat au plan régional.

GITL. Le Groupement Interprofessionnel du Transport et de la Logistique (GITL) est créé le 15 mai. Présidé par Alain Bréau (président de TLF et P-dg de Mory), il réunit TLF, CCAF (armateurs maritimes), UNIM (manutentionnaires portuaires), AFTRI (transporteurs routiers internationaux) et Fedimag (entrepositaires). Alain Bréau affiche pour premiers objectifs du GITL de « reprendre pied dans les différentes commissions du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France, ex-CNPF), définir des positions sur des sujets communs, discuter des assouplissements nécessaires pour la loi sur la réduction du temps de travail». L'organisme ambitionne d'obtenir le siège qu'occupe, au sein du Medef, le Comité de Liaison du Transport et de la Logistique (CLTL). Lequel rassemble la CSD (Chambre Syndicale des Déménageurs), le CCAF (armateurs fluviaux), l'UTP (Union des Transports Publics), la FNTV (Fédération Nationale des Transports de Voyageurs) et la FNTR (Fédération Nationale des Transports Routiers).

International

Limiteur de vitesse. Loyola de Palacio, commissaire européen aux Transports, annonce une proposition de directive visant à rendre obligatoire le limiteur de vitesse réglé à 90 km/h maximum sur les véhicules de plus de 3,5 t de PTC. Elle répond ainsi à une demande formulée par les ministres européens des Transports en 2000, l'installation d'un tel système n'étant actuellement exigée que sur les poids lourds de plus de 12 t.

Frontière franco-italienne. Les transporteurs des Hautes-Alpes et des Alpes de Haute-Provence demandent des dérogations individuelles pour emprunter les cols de Montgenèvre et de Larche fermés à la circulation depuis le 29 mars. Une réaction à la décision de prolonger au moins jusqu'à la fin mai la fermeture des deux cols franco-italiens aux poids lourds de plus de 20 t. Instaurées fin mars suite à des éboulements de terrain sur le versant italien, ces interdictions de circuler les condamnent à passer par Vintimille ou le tunnel de Tende.

Mont-Blanc. La réouverture du tunnel alpin aux poids lourds pourrait ne pas intervenir avant le début 2002, laisse entendre la Direction des transports terrestres le 4 mai. La remise en service de l'ouvrage, prévue en septembre 2001, « aura lieu avant la fin de l'année » soutient Rémy Chardon, président de la société Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB). Le 22 mai, un rapport d'enquête est dévoilé. Il en ressort que les gestionnaires du tunnel ont privilégié la rentabilité au détriment de la sécurité, ce que récuse Rémy Chardon. Deux nouvelles mises en examen portent à sept le nombre de responsables entendus par la justice.

ABX Logistics. La filialisation de la division colis et logistique de la Société Nationale des Chemins de fer Belges est programmée. La transformation d'ABX Logistics en société anonyme vise à clarifier les activités et les comptes d'ABX suspectés d'avoir été alimentés par des fonds publics. Elle doit également favoriser le projet de fusion des activités colis d'ABX et de la poste belge. Cette dernière ayant elle-même filialisé sa branche « paquets » au sein de Taxipost SA. Le partenariat entre les deux opérateurs publics devrait passer par la constitution d'un joint-venture auquel ABX abandonnerait ses quelque 10 millions d'euros de CA colis/express. Numéro un sur le marché belge, Taxipost (97 ME de CA) est quasi inexistant sur la scène européenne, contrairement à ABX. Cette dernière s'appuie sur le réseau monocolis General Parcel, contrôlé par le Britannique Post Office. Un partenaire avec lequel Étienne Schouppe, administrateur délégué de la compagnie ferroviaire, aimerait voir s'allier la poste belge.

Hellman/Sifte Berti. L'allemand Hellman conclut un accord de coopération pour ses transports routiers en Italie avec Sifte Berti. Il met du même coup fin à son partenariat avec Züst Ambrosetti, dont l'activité transport et logistique marchandises générales a été reprise par le Français Geodis début 2001.

Danzas. D'un déficit de quelque 27 millions d'euros en 1999, le résultat brut d'exploitation du groupe suisse Danzas, filiale de Deutsche Post, est passé à un bénéfice de 113 M€ en 2000. Son chiffre d'affaires augmente de 86 %, à 8,29 Md€. Une progression qui s'appuie sur les reprises de l'Américain Air Express International (AEI), du Hollandais Nedlloyd EDT, du Scandinave ASG. La branche « Eurocargo » (transport routier de marchandises générales) progresse de 50 % à 3,2 Md€mais ne génère plus que 38,9 % du CA total du groupe, contre 46,4 % pour le pôle « Fret intercontinental ». Le chiffre d'affaires de la division « Solutions » (logistique intégrée) progresse de 61 % pour atteindre 1,21 Md€.

TPG. La poste néerlandaise TPG, via sa filiale TNT Logistics, rachète le 11 mai le groupe italien Advanced Logistics Services (ALS). Ancré dans le secteur automobile (TNT Logistics est présent dans Albateam, nouvel actionnaire majoritaire de la CAT), le groupe hollandais entend renforcer ses positions dans les télécommunications, l'électronique, la mode et les biens de consommation. Créneaux sur lesquels ALS est spécialisé. Avec un CA de 209 M€ en 2000, celui-ci s'affiche comme le numéro 2 de la logistique en Italie. Pour 2001, il table sur un CA global de 240 M€. La France est le 2e marché d'ALS qui a repris en février les Routiers Français, messager membre du réseau France Étoile. TPG est aussi présent dans l'Hexagone via XP France (messagerie), TNT Express France (dont relève Jet Services) et TNT Logistique France, entité constituée à la suite de l'acquisition de Barlatier. Avec 130 000 salariés dans 58 pays, TNT Post Group a réalisé en 2000 un résultat net de 526 M€ pour un chiffre d'affaires de 9,9 Md€.

Fièvre aphteuse. L'Union européenne autorise à nouveau les marchés et les rassemblements de bovins et porcins le 8 mai. Cet assouplissement ne s'applique pas aux Pays-Bas et à la Grande-Bretagne où les interdictions de transporter le bétail et d'exporter la viande sont maintenues jusqu'au 19 juin. Aux Pays-Bas, les exportations de viande reprennent mais les limitations de transport subsistent. Les fédérations professionnelles entament une procédure judiciaire en vue d'obtenir leur suppression partielle. En Belgique, sont à nouveau permis les transports vers des lieux d'engraissement et vers un abattoir national, sous conditions strictes. Est également autorisée, l'importation de bétail en provenance de la France et de l'Irlande. La Suisse rouvre sous conditions ses frontières aux animaux venus de tous les pays de l'Union européenne, à l'exception de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas. L'Italie permet en partie les importations de bovins français.

Consignia/General Parcel. Consignia, la poste britannique, rachète, pour 1,6 million d'euros, à l'Allemand Geis 25,1 % des parts de General Parcel Czechy. Ce dernier est le franchisé tchèque du réseau européen de monocolis General Parcel dont la poste britannique a pris le contrôle en 1999 en acquérant le principal actionnaire German Parcel.

Présidence belge. A la veille de prendre la présidence du Conseil des ministres européens des Transports le 1er juillet, la Belge Isabelle Durant affiche ses priorités. Cette écologiste entend ajouter une dimension environnementale à la politique commune des Transports. Sur ce point, qui constitue le premier axe de son action, Isabelle Durant veut jouer la carte du combiné avec un nouveau PACT subventionnant des projets pilotes en matière de rail-route. Le ministre belge s'attachera aussi à améliorer la sécurité et les conditions de travail des professionnels du secteur.

FedEx et UPS/DHL. Le département américain des Transports (DoT) rejette les plaintes déposées par FedEx et UPS contre leur concurrent DHL. Les deux groupes de messagerie reprochent à ce dernier d'être affilié depuis 1999 pour 51 % à Deutsche Post, entreprise contrôlée par l'Etat allemand et en situation de monopole sur son marché postal national. Des caractéristiques qui mettent, selon FedEx et UPS, DHL Worldwide Express (la division transport terrestre) en position d'exercer une concurrence déloyale aux Etats-Unis. Réponse de l'administration : DHL Airways (aérien) est un opérateur mineur sur son marché dont elle n'occupe que 0,6 % des parts contre 79 % pour FedEx et UPS réunis. En outre, il n'existe aucune preuve que DHL Worldwide Express se livre à des pratiques anticoncurrentielles.

Deutsche Post. La poste allemande annonce un chiffre d'affaires 2000 de 32,7 Md€ (en hausse de 46 %) et un bénéfice net de 1,53 Md€ (+ 48 %). Alors que le gouvernement, actionnaire à hauteur de 69 % de DP, envisagerait de vendre avant la fin de l'année une deuxième tranche du capital de l'entreprise, celle-ci prévoirait de supprimer 7 500 emplois d'ici 2004 dans sa division courrier. Elle entendrait ainsi réduire sa masse salariale de 100 M€ par an et projette de sous-traiter la collecte régionale du courrier jusqu'aux centres de tri et de ne plus assurer en propre que la distribution finale. Cette opération devrait être réalisée sans aucun licenciement imposé, ses 280 000 employés bénéficiant d'un statut protégé jusqu'en 2004.

Salvesen. Le résultat brut du groupe britannique a subi une baisse de 2,5 % à 39,3 millions de livres (60 M€) au cours de l'exercice 2000 (clos le 31 mars 2001). Une contre-performance que la direction de Christian Salvesen impute à l'augmentation des prix du carburant en Europe et à celle du coût de la sous-traitance en Allemagne et en Espagne. Le chiffre d'affaires progresse de 7,4 % à 737,8 millions de livres à périmètre comparable. En intégrant les activités de l'Allemand Wohlfarth (contrôlé à 100 % depuis novembre 2000) et celles du Français Darfeuille (repris en janvier 2001), le CA annuel total du groupe s'établirait à 830 M£. Ces deux acquisitions, qui ont coûté 52,7 M£, renforcent la division « industrial ». Une branche qui enregistre sur 2000/2001 un CA de 302,5 M£ (+ 64 %) dont 172,6 M£ au Royaume-Uni et 129,9 M£ en Europe continentale. Elle croît deux fois plus vite que la branche « food and consummer » dont le CA de 388,6 M£ est réalisé pour l'essentiel outre-Manche.

Grande-Bretagne. Lynx Express arrête, le 25 mai, les activités de Red Star Parcels, ancienne division colis de British Rail. Il avait repris celle-ci en janvier 1999 dans le cadre de la privatisation des chemins de fer britanniques. Cette fermeture, qui doit entraîner la suppression de 250 emplois, est directement issue de la dégradation des services ferroviaires en Grande-Bretagne. La société de messagerie Lynx Express est elle-même née d'un management buy out mené par les dirigeants de NFC, l'ancienne branche route de British Rail privatisée il y a une vingtaine d'années.

Produits & services

Chantier. Man annonce le lancement sur le marché français des premiers véhicules chantier de la famille TG-A au début de l'année 2002. Le constructeur allemand qui poursuit ainsi le remplacement de la série F 2000 Evolution a conçu des châssis prêts à l'emploi pour les différentes activités du BTP, de la benne basculante avec ou sans grue de chargement, aux malaxeurs à béton. Cinq moteurs 6 cylindres de 12 et 12,8 l, conformes à la norme Euro 3, de 310, 360, 410, 460 et 510 ch équiperont cette gamme modulaire. Les TG-A destinés au BTP seront dotés de boîtes de vitesses mécaniques ZF.

Marché européen. 10% de baisse des immatriculations européennes de poids lourds neufs en 2001 par rapport à 2000. C'est ce à quoi s'attendent certains constructeurs. Parmi eux, Scania a déjà anticipé ce retournement de tendance en annonçant la suppression de 1 200 emplois temporaires dans ses usines. Sévèrement touché par le marasme qui frappe le marché américain du poids lourd depuis l'an dernier, Volvo préparerait de son côté un plan de restructuration qui pourrait aussi toucher ses bases européennes. Le constructeur suédois doit également poursuivre l'intégration de Renault VI et de Mack dans son organisation industrielle et commerciale, au sein de Volvo Global Trucks.

Airbags. L'utilitaire léger Mercedes-Benz Sprinter est le premier véhicule de sa catégorie à être équipé en option d'airbags latéraux de tête. Ces derniers sont disposés au-dessus des portes conducteur et passager en renfort des coussins gonflables conventionnels. En cas de choc grave, ils se déploient en quelques fractions de seconde pour former, à la manière d'un rideau, une barrière protectrice entre les occupants et les vitres latérales.

Trafic/Vivaro. En version fourgon tôlé ou semi-vitré de 6 m3, avec des charges utiles de 1000 à 1200 kg, le Renault Trafic et l'Opel Vivaro sont conçus et fabriqués en commun par les deux constructeurs. Ils apparaissent sur le segment des 2 à 2,8 t de PTC. Ce sont des tractions avant, avec freins à disques sur les quatre roues, ABS en série, motorisés par un 1,9 litre diesel de 82 ch (avec boîte 5 vitesses) ou 100 ch (avec boîte 6 vitesses). Leur commercialisation en France interviendra en juin pour l'Opel, en septembre pour le Renault.

Transpalette. Le transpalette SU 20 de Still & Saxby est conçu pour le chargement et le déchargement des poids lourds, ainsi que pour la préparation de commandes sur longues distances. L'ergonomie du poste de conduite progresse sensiblement, grâce au réglage pneumatique du plancher et du siège pour s'adapter à la morphologie du cariste. De plus, le SU 20 est plus nerveux que ses prédécesseurs, progressant de 20 % en temps d'accélération.

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