Elle acquiert ainsi 1 733 actions pour un montant de 76 223 euros. « Il y a quelques mois, nous avons fait savoir à Novatrans notre intention d'entrer dans son capital. Aujourd'hui, nous avons pu racheter les parts de petits actionnaires qui souhaitaient se désengager », explique Nicolas Camous, secrétaire général de l'URTA.
Regroupant 450 entreprises alsaciennes, cette dernière souhaite montrer que les transporteurs routiers ne sont en rien opposés au développement des modes alternatifs. Avec Novatrans, elle compte même mettre en place des mesures concrètes pour favoriser le rail-route au niveau local. « Nous avons réalisé cette prise de participation en tant qu'entité régionale de la FNTR - et non pas par l'intermédiaire de l'instance nationale déjà actionnaire à hauteur de 16 % - car les questions de circulation routière représentent un enjeu important en Alsace, notamment du fait des problèmes de transit dans le massif vosgien », poursuit Nicolas Camous. 60 % du capital de l'opérateur combiné sont détenus par le monde routier (44 % entreprises de transport clientes, 6 % Caisses de garantie mutuelle des transports routiers). Les 40 % restants étant aux mains des sociétés ferroviaires (SNCF Participations 27 %, Compagnie nouvelle de conteneurs 5 %, société d'équipement des grands itinéraires 7,5 %). En 2000, Novatrans a transporté près de 420 000 véhicules, soit 8,2 millions de tonnes de marchandises (+ 9 %). Avec 376 salariés, un parc de 1 600 wagons et 23 terminaux, il enregistre un chiffre d'affaires annuel de 114,3 millions d'euros.
