C'est ce qu'a indiqué Loyola de Palacio, commissaire aux transports et à l'énergie, le 5 juillet. Motif avoué de ce contretemps : la direction « environnement » de la Commission européenne l'estime insuffisamment ambitieux. Ce n'est pas l'avis de Loyola de Palacio: « L'actuel Livre blanc prévoit de rétablir les parts de marché de chaque mode à leur niveau de 1998. Pour parvenir à un tel résultat, alors que les trafics de marchandises devraient augmenter de 38% d'ici 2010, il faudra un changement radical avant cette échéance. Actuellement, je n'entrevois pas de possibilité d'aller plus loin ». Outre des propositions jugées « réalistes » en faveur de la multimodalité, il prévoit la suppression des goulets d'étranglement grâce à de nouvelles infrastructures. Pour financer ces dernières, alors que les Etats membres rechignent à investir, des réflexions prévoient de recourir à des subventions croisées. Ce qui reviendrait à financer la réalisation d'une nouvelle infrastructure avec une partie des recettes de péages dégagées par les itinéraires « alternatifs » déjà amortis, comme le «Brenner, en Autriche». Le commissaire européen propose également de relever de 8 à 20 % le plafond des subventions communautaires.
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Livre blanc retardé
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