Innovation, connexion et valorisation. L’édition 2020 du salon de la SITL (Semaine de l’innovation transport et logistique), qui rassemblera entre 800 et 850 exposants sur 55 000 m2 et proposera une centaine de conférences et d’ateliers, entend mettre en valeur le marché du transport et de la logistique.
Le rendez-vous couvrira six grands univers : services transport et logistique ; intralogistique, robotique et automatisation ; emballage, conditionnement et palette ; technologies, IoT et systèmes d’information ; énergies et équipements de transport ; immobilier et infrastructures logistiques et un nouveau secteur cette année : sécurité, sûreté et cyber.
Parmi les enjeux de la SITL, améliorer et démontrer la performance de la chaîne logistique de la France. « La France se situe à la 15e place du classement mondial LPI (Logistics Performance Index), souligne Alexis Degouy, délégué général de l’Union TLF, qui est partenaire de l’événement. Il faudrait revenir aux 5e et 6e places. Dans cet objectif, l’innovation et la recherche s’avèrent indispensables. Les salons comme la SITL pèsent sur la perception à l’étranger de la capacité de la France à proposer une chaîne logistique performante. » Comme pour l’édition précédente, la SITL a placé l’innovation au cœur du salon. « Les exposants viennent pour valoriser leurs solutions innovantes et les visiteurs pour découvrir les innovations du marché », souligne Thomas Desplanques, directeur de division transport et logistique de Reed Expositions France. Plusieurs espaces et rendez-vous seront consacrés à ce domaine : un entrepôt du futur Smart Démo by SITL regroupera toutes les solutions innovantes. Le parc des expositions de Villepinte se situant sur un terrain particulièrement logistique, la SITL proposera des visites dans des entrepôts ultra-connectés des environs. Le salon organisera notamment une galerie de l’innovation, un start-up lab ou encore un start-up contest.
Si le I de SITL signifie depuis l’année dernière « innovation » au lieu d’« internationale », la dimension mondiale fait toujours partie du salon puisque 80 pays devraient être représentés à l’événement. Le salon veut favoriser les connexions, notamment phygitales avec la mise en place d’une plateforme mettant en relation acheteurs et exposants afin de prévoir des rendez-vous sur site. Le salon entend également créer des rencontres entre personnalités politiques et exposants, avec notamment une visite prévue de Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports. La dimension RH sera aussi abordée avec la création d’un espace Talents qui proposera des job datings et ateliers coaching. La SITL a par ailleurs noué un partenariat avec le « Village du froid by Selfi » afin de créer un événement consacré à la chaîne du froid au sein du salon, l’occasion « d’évoquer les enjeux importants qui reposent sur la filière et pour favoriser son rayonnement », souligne Pierre Besomi, directeur général de Nouveaux Horizons.
La Région Hauts-de-France ambitionne de devenir l’acteur majeur du biométhane injecté en Europe à travers la mission Rev3 créée en décembre 2017, soit un territoire mettant en œuvre la troisième révolution industrielle. Elle compte 13 sites de méthanisation et projette d’en ouvrir 20 d’ici la fin de l’année. Rev3, c’est aussi le déploiement de stations d’avitaillement en biogaz que la région prévoit de répandre : 800 projets, un investissement public et privé estimé à 500 M€/an. Le gaz vert dans les Hauts–de-France sera à l’honneur du congrès Métha’Morphose le 4 décembre prochain. L’événement réunira l’ensemble des acteurs de la filière de la méthanisation dans la Région. Il regroupe plusieurs partenaires dont GRTgaz, la FNTR et l’Ademe.
L’adoption de la loi d’orientation des mobilités (LOM) est repoussée. Le 5 novembre, le Sénat a rejeté d’emblée en nouvelle lecture le projet de loi. Le 23 octobre, la commission de l’aménagement du territoire avait déjà refusé d’examiner le texte. Le désaccord repose principalement sur la crainte des sénateurs d’un manque de financement de la compétence mobilités, en particulier pour les intercommunalités, puisqu’elles ne peuvent pas prélever de versement mobilités. C’était d’ailleurs ce point qui avait fait échouer la commission mixte paritaire le 10 juillet. Le texte retournera à l’Assemblée nationale le 19 novembre en vue de son adoption définitive.
