Danzas France, dont les résultats financiers ne sont pas communiqués, a réalisé un CA de 1,045 milliard d'euros en progression de 10,5 %. La division « Eurocargo » (transport terrestre) reste la branche la plus importante dans l'Hexagone avec un CA 2001 de 467 M€ en hausse de 15,3 % contre 416 M€ (+ 6,4 %) pour l'« Intercontinental » (aérien-maritime) et 162 M€€(+ 7,3 %) pour « Solutions » (logistique globale). La filiale française se singularise ainsi au sein d'un groupe où l'« Intercontinental » génère 48 % de l'activité totale avec un chiffre d'affaires de 4,39 milliard d'euros, en progression de 14,1 %. Le pôle « Solutions » y enregistre la plus forte augmentation - + 20,9 % - avec une facturation de 1,468 milliard d'euros (16 % du CA total). La division Eurocargo est, elle, en perte de vitesse : elle ne représente plus que 36 % de l'activité du groupe (contre 39 % en 2000) avec un CA de 3,295 milliards d'euros en hausse de seulement 2,2 %. Une croissance dont se satisfait pourtant la direction de Danzas qui souligne que ce marché, qui « reste très fragmenté », a été « dominé par une concurrence intensive en 2001 ». Le groupe juge que « la profitabilité dans le transport routier européen reste insuffisante ». Il entend l'améliorer grâce notamment à « un ajustement des structures de prix par rapport à l'augmentation du niveau des services et l'amélioration de la qualité des prestations ». « Après la réalisation d'un réseau sans faille dans toute l'Europe, l'année 2001 a été consacrée à son optimisation. On a procédé à une harmonisation des processus et des produits. Le réseau paneuroépen existant dans le domaine du groupage de marchandises va être remplacé par un réseau d'affrètement total », annonce encore Danzas. En 2002, « Eurocargo » devrait se concentrer essentiellement sur une croissance interne. Le groupe espère surtout trouver des perspectives de profit dans une « intensification de la coopération au sein de Deutsche Post World Net ».
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L'exception française
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