Le mois de décembre et ses activités impactées par le caractère festif de fin d’année représentent environ 10% du chiffre d’affaires annuel du groupe Bert, de 250 millions d’euros cette année (pour 1800 salariés, 2600 cartes grises et 500 000 m2 de surfaces logistiques). “C’est un mois significatif, mais nous faisons en sorte de ne pas reporter tous nos espoirs sur la fin d’année, un mois où nous nous mettrions en danger”, explique Eric Cabaillé, directeur de la communication.
De ressources au bon endroit
Cette année, l’activité est en berne dans l’entreprise, aussi bien dans la grande distribution, que l’industrie, l’automobile et même chez certaines enseignes du luxe. Bert s’est aussi préparé, comme tous les ans, à une activité industrielle amoindrie sur les dernières semaines de l’année, en raison d'arrêt machines ou de ralentissement de la production en raison des congés.
À la fin de l’année, les flux se concentrent sur le stockage, le e-commerce, le luxe et sur la grande distribution, traditionnelle ou spécialisée avec, par exemple, les enseignes de jouets ou de bricolage. “Depuis la dernière semaine de novembre avec le black friday, nous sommes sur une activité intense, mais sans excès, complète Eric Cabaillé. Nous nous sommes assuré que nous disposons des bonnes ressources au bon endroit, mais sans renforcement significatif”.
Il n’empêche, un mois à l’avance, “tout le monde est sur le pont”, les plans transports sont calés. La majeure partie de l’activité du groupe, en location de véhicules avec chauffeur, est aussi planifiée sur du moyen terme, le transport à la demande représentant 15% du volume d’affaires global. “Nous ne sommes pas à l’abri de réajustement de dernière minute, comme cet été pendant les jeux, pointe le responsable. Mais cela fait partie des variables d’ajustement”.
La fin d’année, période de congés, l’entreprise peaufine les planifications d’activités de manière à faire travailler les agences à 90% de leur capacité. “S’il y a un timing spécifique aux fêtes, l’adaptation repose vraiment sur une optimisation interne des forces pour répondre à la demande, poursuit le directeur. Cette fin d’année sera moins bonne que 2022, qui était exceptionnelle. Mais pour le moment, nous voulons que ce mois de décembre, qui a démarré de manière prometteuse, soit bouclé dans les meilleures conditions possibles, avec des plans de transport au cordeau. C’est aussi là que se fait la rentabilité”.
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