Ces derniers prévoyaient, alors, une chute brutale des trafics intérieurs au dernier trimestre de l'année (recul de 28 points du solde d'opinion). Des perspectives pessimistes qui pourraient s'expliquer par l'impact des événements du 11 septembre. Avec un niveau d'activité plus faible, les transporteurs témoignent d'une situation de suréquipement. Ce qui entraîne un recul du taux d'utilisation des véhicules et du parc donné en location. Les entreprises actives à l'international rencontrent les mêmes difficultés. Selon leurs dirigeants, les trafics continuent de dégringoler au 3e trimestre (solde en baisse de 17 points) comme au 4e trimestre (chute de 24 points). Même si le secteur du transport reste créateur d'emplois, la demande en postes de conducteurs ralentit. Et les intentions de recrutement sont à la baisse tant pour l'activité nationale qu'internationale. Le recours à l'intérim est également moindre. Les indicateurs financiers restent pourtant bien orientés. Au 3e trimestre, 24 % des entreprises interrogées par l'AFT-IFTIM disent rencontrer des difficultés de trésorerie contre 26 % au trimestre précédent. Si l'investissement fléchit, il reste à un niveau élevé au 3e trimestre. En novembre dernier, les transporteurs entendaient toutefois mettre un frein aux dépenses. Au niveau des délais de paiement, on assiste à un nouvel allongement quelle que soit l'activité.
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Le transport bat de l'aile
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