L'entreprise dirigée par Gérard Perrin, les Transports Guyon (84), en fait elle-même les frais. Elle réalise 30 % de ses 22,87 M€de chiffre d'affaires total par le rail-route sur la ligne Noisy-Avignon. Et elle se heurte à une multiplication des difficultés liées à des défauts de machines et/ou de techniciens. « Nous confions nos caisses mobiles à Novatrans le soir pour apprendre le lendemain matin qu'elles ne sont pas parties. C'est arrivé huit fois au cours des douze derniers mois », explique le chef d'entreprise. Conséquence : « nos clients menacent de changer de prestataire si nous continuons à utiliser le combiné », affirme Gérard Perrin. Lequel estime que ce mode est de plus en plus inadapté à l'activité de groupage. « Devant la pression des chargeurs et la mise en péril de l'entreprise, nous allons réduire la part de notre activité réalisée en rail-route. Mais nous n'allons pas l'abandonner totalement, l'ouverture d'une partie des réseaux ferroviaires à la concurrence en 2003 devrait permettre l'amélioration des prestations », espère le P-dg. En attendant, celui-ci demande, avec le GNTC, que des trains soient totalement dédiés pour la messagerie. Et que la Direction Fret de la SNCF fasse davantage d'efforts pour satisfaire sa clientèle, en augmentant notamment son taux de ponctualité.
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Le ras-le-bol du GNTC
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