Les trafics en zone courte diminuent (solde d'opinion en baisse de 8 %), conformément aux craintes qu'exprimaient les chefs d'entreprise lors de la précédente étude. Mais, ceux-ci n'avaient pas anticipé le repli de la distribution urbaine (- 6 %) et de la longue distance (- 11 %).
En transport international, l'activité est également en recul vers l'ensemble des pays (- 5 %), quelle que soit la taille de la société. Cette évolution touche davantage l'Europe du Nord, en particulier la Belgique (- 7 %) et l'Allemagne (- 6 %). Sous l'effet du ralentissement des trafics, la situation de trésorerie des entreprises continue de se dégrader. Les délais de paiement s'allongent et les prix pour la longue distance sont à nouveau à la baisse (- 2 %). Les effectifs de conducteurs restent quant à eux stables. Sept sociétés sur dix déclarent toujours rencontrer des difficultés de recrutement. Les transporteurs champardennais subissent en outre une accentuation de la concurrence des pays de l'Est, du fait des différences de charges sociales et salariales et de l'absence de législation commune sur les temps de travail. 50 % d'entre eux estiment que le climat économique actuel est défavorable. Pour le 4e trimestre, la tendance à la baisse se poursuit tant en national qu'à l'international, selon les prévisions des chefs d'entreprise.