Pour le groupe Ageneau, situé près d’Angers, l’implantation d’une agence en Vendée répond à plusieurs objectifs stratégiques : renforcer la proximité avec ses clients et les équipes locales (une trentaine de conducteurs) et ainsi assurer une meilleure gestion des flux dans la région avec une flotte de 30 véhicules dédiée à ce territoire. Pour l’heure, deux collaborateurs sont présents dans ces nouveaux bureaux d’environ 100 m2 situés dans le parc Ekho 1 à proximité de l’A87. Ageneau, qui mise sur une stratégie de croissance organique, n’exclut pas de faire grandir cette équipe ni d’envisager de nouvelles implantations selon « les opportunités ». Mais, pour l’heure, le groupe angevin va se concentrer sur son agence du Mans, le site étant « à saturation », d’après Guillaume Ageneau, petit-fils du fondateur, directeur général d’Ageneau Transports et membre du club des six. En parallèle, après plus d’un an de retard, le transporteur prendra définitivement possession de son nouveau site de Trélazé, à environ cinq kilomètres de son siège situé à Saint-Barthélemy-d’Anjou. Après la logistique et le centre de formation, ce sera alors au tour de l’activité transport de déménager.
Avant cela, une autre étape attend le groupe Ageneau : le départ à la retraite, fin novembre, de Philippe Ageneau, autre membre du club des six en charge du développement et du commerce. « C’est la deuxième génération de l’entreprise qui s’en va. » Voilà un an et demi que le groupe s’y prépare. « Ses missions ont été dispatchées entre Alexandre Pasquier [le dernier à être entré au capital suite au rachat des transports éponymes début 2020, NDLR] et moi-même. L’équipe commerciale a, elle, été étoffée avec Nicolas Chevallier qui connaît bien la maison et le transfert des clients fait avant l’été », indique le transporteur. Avant d’ajouter : « Ageneau restera une entreprise familiale. » Un groupe qui compte désormais 550 collaborateurs pour 102 millions d’euros de chiffre d’affaires (+ 2 % sur un an), avec une flotte de 350 moteurs.