Pascale Baussant : Je dirige une société de conseil avec six collaborateurs. Il y a quelques années, j’ai souhaité m’engager en faveur de l’environnement et je n’ai trouvé aucune ressource (livre, blog, etc.), d’où l’envie de partager ce qu’il m’a fallu du temps à identifier.
P. B. : Celles dont l’effectif est inférieur à 250 salariés représentent 99 % des entreprises françaises, 50 % des salariés et 45 % du PIB. Elles sont prêtes à agir pour le climat mais ne savent pas comment procéder ni par où commencer. Or, elles sont plus agiles et leurs actions peuvent aussi avoir du poids.
P. B. : De plus en plus d’appels d’offres prennent en compte l’engagement des sociétés dans une démarche RSE. Par ailleurs, les milléniums qui arrivent sur le marché du travail sont plus sensibles à ces sujets. C’est donc important qu’une entreprise montre qu’elle se sent concernée. La RSE est également un moteur d’engagement et de fidélisation.
P. B. : Absolument ! Un exemple : vous demandez un financement bancaire. Une entreprise qui n’intègre pas les critères RSE sera moins bien évaluée car on va considérer qu’elle a une vision plus court terme.
P. B. : Le budget, c’est le point central. C’est pourquoi je propose notamment dans ce livre des actions qui ne coûtent rien à l’entreprise ou ayant un coût symbolique.
P. B. : Quand vous éditez des documents commerciaux, il est possible de choisir une police de caractère (Ryman Eco, Ecofont, Century Gothic) qui permettent d’économiser jusqu’à 33 % d’encre par rapport à une police classique. Autre mesure : changer de moteur de recherche, comme Ecosia, dont l’utilisation permet de planter des arbres. Il existe aussi des alternatives au plastique : l’utilisation de gourdes à offrir à ses chauffeurs.
P. B. : Ne pas attendre !
* « Petit Manuel pour l’entreprise. Comment agir pour le climat ? », de Pascale Baussant, éd. EMS, 12 euros.
