Selon la presse italienne, le chantier de la LGV, qui reliera Lyon à Turin, risque de devoir s’interrompre. Du moins, en ce qui concerne la partie italienne de cet ouvrage qui n’en finit pas. Plusieurs quotidiens transalpins ont rapporté que la brigade financière a apposé des scellés sur une quantité importante de détritus contenant de l’amiante et entreposée dans un chantier de plus de 12 hectares situé le long du tracé de la LGV. Ce terrain appartenant à la municipalité de Salbertrand, une petite commune située dans le val de Suse, doit accueillir la construction d’une installation pour l’assemblage de voussoirs en béton armé qui formeront le revêtement du tunnel. Un tiers de la superficie de ce terrain, qui doit être assaini, héberge deux espaces servant de dépôts, l’un de 16 000 mètres carrés, où sont entreposés les détritus contaminés par l’amiante ; l’autre de 22 444 mètres carrés. Selon le quotidien turinois La Stampa, le destin de la LGV est lié à la résolution des problèmes posés par la découverte de l’amiante, d’autant que TELT, le consortium chargé de la construction du Lyon-Turin, ne semble pas avoir de plan B en ce qui concerne le déplacement éventuel de l’installation sur un autre terrain. Pour la presse italienne, les responsables du chantier n’auraient pas envisagé de construire l’installation dans une autre commune, également située à proximité du chantier, pour faciliter le transport. Contactée par l’Officiel des transporteurs, la société TELT refuse, dans l’immédiat, de commenter les révélations des médias italiens.
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L’amiante s’invite dans le débat
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