Fruit d'un partenariat entre le CNTC (Comité national du transport de marchandises) et les principales organisations professionnelles espagnoles (AECOC, Aeutransmer et Transprime), ces coûts de revient ressemblent comme deux gouttes d'eau aux chiffres publiés par le CNR. Avec d'un côté les coûts au kilomètre et de l'autre les coûts directs. Les chiffres espagnols n'intègrent cependant pas les coûts indirects de structure. Une fois ce réajustement effectué, les résultats ne laissent guère de place au doute : les coûts de revient en Espagne sont inférieurs de 15 à 30 %, selon les spécialités. L'écart est particulièrement important pour ce qui concerne les fourgons en température dirigée. La principale cause du différentiel vient du poste « salaire ». En Espagne, les salaires et charges sont de 30 à 40% inférieurs à ceux constatés par le CNR. D'une manière générale, ce poste ne représente en Espagne qu'environ 25 % des coûts de revient globaux contre plus de 30 % en France Les postes carburant, pneumatiques et entretien sont quasiment identiques. Mais les statistiques espagnoles se basent sur des kilométrages moyens annuels plus faibles.
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La vérité sur les coûts de revient
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